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Je marchais sur le chemin du lycée, les écouteurs dans les oreilles. Le son tombourinant dans mes timpans m'aidais à oublier où mes pas lents me guidaient. J'ai toujours détesté les cours, la routine m'éxaspérait . Je cherchais l'aventure pour mieux fuir la monotonie. Ma dépression plus puissante chaque jour depuis la mort de ma mère noircit mon âme et me prive de toutmes sentiments.

Je priais au fond de moi pour qu'il m'arrive enfin quelque chose d'intéressant, bon ou mal je m'en fichait. Je voulais avoir du renouveau, un événement qui bousculerai ma vie et la changerait à jamais. Quelque chose qui me redonnerait enfin l'envie de vivre.

Et je fus servi, un bras musclé me saisit par la taille me soulevant et me précipitant à l'interieur d'une petite fourgonnette noir. L'individus monta avec moi et me mis un sac sur la tête. Je ne cherchais pas à me débattre j'étais pétrifié, choqué de ce qui venait ne se produir j'étais dans l'incompréhension la plus totale. J'entendis un objet en métal bouger contre le sol, puis un long silence et enfin un énorme fracas, mes yeux se fermèrent automatiquement.Je venais de m'évanouir.

Quand je rouvris les yeux, je fus pris d'un enorme mal de crâne. Je rassembla mes pensés pour comprendre ce qui s'était passé. J'allais au lycée quand une personne m'a attrapé et mis dans un véhicule, il m'a mis un sac sur la tête puis m'a assomé avec quelque chose en métal. J'étais donc dans la voiture d'un inconnu qui venait de m'enlever.Mon premier réflexe fut de chercher mon téléphone et évidement il avait disparu ainsi que le contenu de mes poches. Maintenant j'avais un millier questions dans le crâne: l'identité de mon kidnappeur, le lieux où il allait m'emmener, ce qu'il allait m'arriver et enfin la plus importante de toute et la plus compliqué à répondre: pourquoi? Pourquoi moi? Un règlement de compte? Impossible, personne ne me déteste et personne ne m'aime je suis le genre de garçon solitaire que personne ne remarque. Un enlèvement? Je n'ai pas le physique, ce sont les jeunes et belles petites blondes qui se font enlever. Qui voudrait d'un gars comme moi, grand, fin, bruns sans style particulier de 17 ans ? Ça n'avait aucun sens.

De mes mains libres, je retira le sac mal attaché qui couvrait mon visage. J'observa silencieusement l'arrière de la voiture. Malheureusement, aucune fenêtre ne me premettait de voir où je me situais.

Soudainement la fourgonnette se stoppa, j'entendis la portière s'ouvrir. Je remis le sac sur ma tete et me ralongea. L'homme m'empoigna par le bras et me tira à l'extérieur, je tenta de me degager mais ma force n'était pas comparable à la sienne. Une odeur de bétail m'emblit les narines. Si je me trouvais dans une ferme je devais alors être très loin de la capitale. Il me fit franchir le seuil d'une porte qu'il prit soin de refermer à double tour, on a franchi quatre ou cinq autres portes lourde et vu le bruit et le nombre de verrous elles devaient être en acier renforcé. On descendis une série d'escaliers qui me semblais infini. Puis je l'entendais déplacer de lourd meubles,ouvrir des trappes puis on redescendait encore et encore.

Une fois arrivé asser bas, il m'enleva le sac. J'étais face à un homme d'une quarantaine d'année, une grosse barbe touffu, 1m98 du haut, habillé de tout ce qu'il y a de plus classic, une chemise blanche et un jean.

Sa main heurta ma joue violament laissant échaper de ma bouche un gémissement de douleur. Puis il saisisa mon menton et le releva vers son visage. "Ici c'est moi qui commande p'tit con. T'as pas intérêt à me faire regretter de t'avoir choisit" déclara-t-il de sa voix rauque. Je ne répondis rien, trop surpris qu'il m'adresse la parole. Il se retourna vers un couloir: "Celeste! Ramène ton cul et prépare le nouveau!".

Une fille d'à peu pres mon âge aparrut la tête baissé. Elle portait simplement une longue chemise noire qui lui allait aux genoux. Ses cheveux ondulés roux tombaient en cascade sur ses épaules à moitié dénudées par le vêtement sombre. Elle déclara d'une voix d'une douceur surprenante :"Oui monsieur".

Le géant lanca une nouvelle fois sa main mais cette fois ci dans le visage de la dite Céleste. Il hurla:" Qui t'as autorisé à parler idiote?".
La jeune fille toujours la tête baissée hocha le tête et me fit signe de la suivre à travers les murs de béton .

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 15, 2020 ⏰

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3 287 jours captiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant