La pièce de la mort

Chapitre 1 : La porte

Salut, moi c'est Bryan.
   Pour faire un résumé,j'ai eu 14 ans le 19 Février de cette année,je suis en classe de 3e,mais je ne vais plus en cours. J'habite dans un village à côté de Quimper,en Bretagne.
J'ai été élevé dans une famille modeste, j'ai une petite soeur, Clara,elle a 7 ans , et j'ai un grand-frère, Bastien, il a 16 ans, et il me le fait remarquer assez souvent. Il fume, boit, se drogue et va souvent aux soirées, il s'est fait exclure de son lycée, mais cela lui est égal ainsi que pour mes parents, qui lui offrent toujours des cadeaux chers, l'été dernier, ils lui ont offert un scooter, et à Noël il a reçu le dernier iPhone. Ces détails sont importants pour la suite de cette histoire.
   On est actuellement le 23 Mars 2012 lorsque j'écris cette histoire. Mon grand-père est décédé hier, son enterrement a lieu après-demain, toute ma famille était en larmes, y compris moi, jusqu'à ce que l'on aille dans sa maison, j'y ai retrouvé ma famille ainsi que quelques amis de ma famille habitant dans notre village. Sa mort était inespérée, car il était en très bonne santé, malgré son âge, 87 ans, ce n'est cependant tôt pour un décès.
   On se trouvait tous dans la pièce à vivre, on réfléchissait à l'enterrement et on choisissait le cercueil, jusqu'au moment où j'allai aux toilettes. Je traversais un long couloir, lorsque je vis une porte entre-ouverte, j'en ai fait abstraction. Je suis donc allé aux toilettes et suis revenu dans le salon. La discussion était toujours la même. Enfin, on partit de la maison,je rentrai chez moi avec mes parents.
J'arrivais chez moi 10 minutes plus tard et j'allai dans ma chambre. Je me remis à penser à cette porte. Mon frère ouvrit la porte brusquement: « Alors p'tit frère, on a pleuré comme un gamin,hein?Haha » . Suite à cette phrase, je me levais et lui mis une gifle, dont il se souviendra pendant très longtemps. Il n'a rien pu faire et est revenu dans sa chambre, tout en faisant semblant de ne pas avoir eu mal. Je me remis à penser à cette porte, elle me hantait l'esprit, je n'ai pas pu dormir de la nuit. J'étais là,pendant des heures, à imaginer ce qu'elle pouvait bien cacher.
   Le lendemain, je pris mon petit-déjeuner , et partis vite en vélo en direction de la maison de mon grand-père. J'arrivai, j'escaladai le portail et fus entré par la porte de derrière. J'arrivai dans le couloir lorsqu'un bruit éclata: c'était le cri d'une petite fille. J'avais bien-sûr pris un couteau sur moi par sécurité. J'approchais de plus en plus de cette porte, elle était toujours entre-ouverte,exactement comme la veille, comme si personne n'y avait fait attention, pourtant, on avait fouillé dans la maison dans l'espoir de trouver des souvenirs de mon grand-père. Je m'approchai afin de l'ouvrir, mais, à l'instant où je l'ai touchée, elle claqué et la poignée s'est verrouillé, j'ai été projeté contre le mur d'en face, mais il n'y avait pourtant pas eu de coup de vent. C'était comme si une aura voulait m'empêcher de pénétrer dans la pièce en me repoussant violemment. Je me suis évanoui après le coup et me suis réveillé 10 minutes plus tard. Je rentrai vite chez moi, troublé.
Il était 12h lorsque je rentrai, mes parents m'appelèrent pour manger. A table, le silence se faisait ressentir. Ma mère fit sortir une larme, et éclata en sanglots, elle sortit de table et alla dans la chambre de mes parents. Mon père sortit de table et alla la réconforter. Ma petite soeur prononça discrètement:  « Elle va bien maman? « , je lui répondis : « Ne t'inquiète pas Clara, ça va aller...Laisse-la se détendre, finis ton assiette et va dans ta chambre. ». Elle sauta de sa chaise, trop haute pour ses petites jambes, et s'en alla dans sa chambre avec sa poupée. Bryan venait de se rendre compte de cette situation, seulement 5 minutes après, car il était sur son iPhone. Il me dit : « T'en as pas assez de gâcher l'ambiance comme ça ? T'es vraiment qu'un moins que rien ! ». Je me levai, lorsque je m'avançai, je pris son téléphone et lui éclatais par terre en une fraction de secondes. Il cria « T'as fait quoi là? ». Mes parents arrivèrent, paniqués après tout ce bruit et me punirent de sortie jusqu'à nouvel ordre. Ma mère dit « Ne t'inquiète pas chéri on t'en rachètera un autre ! ». C'était là que j'avais regardé le téléphone, je vis une fissure à l'écran en forme d'étoile à cinq branches. Au bout de chaque branche, il y avait écrit les chiffres romains de 1 à 5 , dans le sens des aiguilles d'une montre. Mais je n'avais pas eu le temps de le dire, ma mère me prit par le bras et m'enferma dans ma chambre.
   J'y ai donc passé le reste de ma journée, tout en repensant à la fameuse porte bizarre. Je réfléchis donc à une manière de l'ouvrir sans qu'elle se referme toute seule. Une idée me vint en tête : passer de l'autre côté sans la toucher, puisque c'était ce qui l'avait en quelque sorte réveillée. Je devais donc mettre mon plan en exécution. Je ne devais pas porter de vêtements trop épais afin de passer par l'écart entre la port et le mur. Cependant, je décidai d'avoir quand même le couteau sur moi, en cas d'urgence.
   Je me réveillai le lendemain, l'enterrement de mon grand-père avait lieu une heure plus tard, je n'avais donc point le temps de m'infiltrer chez lui, alors je laissai mon plan pour le soir.
   L'enterrement fini, il était 16 heures et demie, je rentrai chez moi avec mes parents, mais, il fallait que je prenne mes affaires et que j'aille chez mon grand-père alors je fus sorti par la fenêtre de ma chambre. Je me précipitai vers mon vélo et partis pédalant, jusqu'à la demeure de mon grand-père. J'arrivai 10 minutes plus tard, intrigué mais également stressé à l'idée de savoir ce qui se cachait derrière cette porte. J'approchais la fin du couloir, apercevant la porte, entre-ouverte, comme si elle ne s'était jamais refermée la veille.
   Le moment était venu, j'essayais de me glisser entre la porte et le mur. A peine ma chaussure se posa sur le sol froid de la pièce que je me sentis lourd et m'évanouis. Je me réveillai après avoir été frappé par la porte qui s'est refermée toute seule. L'expérience était la même que la veille. Je rentrai encore une fois chez moi, déçu et encore plus intrigué qu'autrefois. Je passai par le fenêtre de ma chambre qui était toujours ouverte, et me remis à penser à un plan plausible, je ne pouvais pas détacher mes pensées de cette porte.
   Le lendemain j'avais cours, je ne me suis pas concentré pendant le totalité des cours, pensant toujours à un plan. C'était à ce moment qu'une idée me tortura le crâne : je la tenais cette idée ! Je le savais, il fallait que je me débarrasse de cette porte afin d'observer la pièce sans y pénétrer. Je finis les cours à 16h et rentrai vite chez moi. Je posai mon sac, pris un marteau, mon couteau, une lampe-torche, ainsi que mon téléphone et je partis en vélo en direction de la maison du décédé...