Chapitre 17. « Ben hier t'étais pas bourré. Ouais, t'étais pire »

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Coucou ! Bon, ce chapitre n'était pas censé sortir aujourd'hui, mais comme j'ai eu les résultats de mes partiels et que j'ai eu mon année, je suis de très très très très bonne humeur et j'ai envie de le publier maintenant. Bonne lecture !

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Comme mon frère l'avait prédit, j'avais regretté. Je m'étais levée avec un mal de crâne pas possible et n'avait pas tardé à finir la tête dans la cuvette des toilettes. Mais ça faisait partie du jeu ! Au moins je m'étais amusée. Je ne me souvenais pas de la fin de ma soirée, ni d'être rentrée chez moi. Mes souvenirs s'arrêtaient à la course-poursuite avec la police.

À peine levée, Raphaël s'était moqué de moi et de ma tête, je cite, « digne des premiers films d'horreur, tu sais ceux avec les effets et le makeup claqué ? ».

Mon père m'avait réprimandée, non parce que j'avais trop bu, ça il en avait l'habitude, mais parce que : « Nan mais avant tu faisais aucun bruit quand tu rentrais, un vrai ninja. Je sais pas ce qui t'a pris hier mais j'ai entendu les tambours de Jumanji ».

Après un petit déjeuner à 15h, je pris mon téléphone pour traîner sur les réseaux sociaux, retardant au maximum le moment où j'allais devoir faire mon sac pour repartir sur Paris. J'avais huit messages non lus de Ken, Deen, Antoine, Hugo et Tarek. Putain j'espérais que je n'avais pas fait ou dit de connerie hier soir.

Ken : T'es rébou

Ken : Tu vas bien ?

Ken : T'as pas intérêt à traîner dans des vieux bails

Ken : La vie dma mère réponds au moins que t'es vivante

Antoine : Réponds au Fenek, il va vriller

Burb : Fais belek à toi ma grosse stp

Moingeon : Envoies un message quand t'es rentrée. J'espère que tu vas bien beuge parce que putain vous nous avez cassé les couilles

Bouhied : rentreeéeeeee

Mais comment les rappeurs étaient-ils au courant de ma soirée ? J'essayai de me remémorer les épisodes de la nuit dernière et ne trouvai aucun moment où j'avais utilisé mon téléphone ; je faisais toujours attention à l'enfouir au fond de mon sac pour m'éviter d'envoyer des messages compromettants.

Ken avait pété un câble en premier...

Et merde ! Le message que j'avais destiné à mon frère en pensant qu'il était ma dernière conversation. C'était en fait l'autre connard de grec ma dernière conversation.

J'envoyai un message groupé à mes trois amis disant simplement « J'vais bien », puis rassurai Hugo en lui disant que j'étais bien rentrée, même si je me doutais que mon frère l'avait prévenu aussitôt que je m'étais pris le premier meuble en passant la porte de la maison.

Je me motivai enfin à préparer mon sac, dis au revoir à Fanny, Sohel et Zoé, et mon père nous conduisit en gare de Dijon. Après de multiples embrassades, nous étions montés dans le train de 17h05, et une heure et demie plus tard nous étions à Paris.

Dijon me manquait déjà. J'adorais les gars de L'entourage, vraiment, ils étaient géniaux et c'étaient de très bons potes. Mais Hugo et Tarek étaient mes frères. Et un seul petit weekend avec eux, sachant que je n'allais certainement pas les revoir avant Noël, c'était beaucoup trop court.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant