Les Héritiers des Dieux _ Tome 1 _ Le dieu maléfique

Chapitre 1 _ De nouveaux départs

Bonjour, Bonsoir ! Nous y voilà enfin ! J'ai bien avancé ce premier tome, et c'est avec un grand plaisir que je vous partage ce premier chapitre ! J'ai été longue à commencer, je n'ai même pas fini tout ce que je voulais faire, mais tant pis, j'avais trop hâte de l'écrire xD A vous qui avez lu les Élues des Dieux, et qui avez l'intention de continuer cette série, je vous remercie énormément ! <3 Comme d'habitude, n'hésitez pas à me partager vos ressentis, à voter si vous avez aimé... Et je vous souhaite à tous et à toutes une trèèès bonne lecture !  

Quelques années s'étaient écoulées depuis la fin de la Guerre Sainte. La victoire du camp d'Athéna aurait dû donner lieu à de grandes réjouissances, mais hélas les pertes étaient trop nombreuses pour que l'on s'adonne à quelques festivités. On pleurait la disparition des Douze Chevaliers d'Or, ainsi que celle du Grand Pope, et on se demandait toujours si la Déesse de la Guerre se remettrait de l'assaut final.

Pour combler le manque d'autorité que subissait le Sanctuaire, le clergé, qui en temps normal assistait simplement le Grand Pope dans ses tâches religieuses, dû intervenir pour rassurer les populations et s'assurer que la Terre ne subissait aucunes séquelles de l'Ultime Eclipse, forte heureusement annuler lorsqu'Hadès s'était retrouvé prisonnier du sceau. Le nouveau chef des diacres, Blaine, endossait en quelques sortes le rôle du Grand Pope, mais il gardait tout de même une distance respectueuse envers les Chevaliers Sacrés, ne se voulant pas être leur chef suprême comme l'était feu Shion. Mais Blaine était un homme sévère et formel, qui s'était juré de remettre de l'ordre au sein du Sanctuaire. Et il suspectait Ofelia et Sophia d'être responsables de nombreuses des tragédies qui les avaient tous frappé.

De leur côté, les deux jeunes femmes reprenaient tant bien que mal leur vie. Sophia, malgré son deuil, allait progressivement de l'avant. Son nouveau rôle au sein de la Palestre l'aida grandement à ne pas baisser les bras, à affronter l'adversité. Elle s'efforçait toujours de garder le sourire, mais elle se prenait parfois à songer à ceux qu'elle avait perdu. Alors elle entrait dans une certaine mélancolie que seules quelques rares personnes arrivaient à l'en faire sortir. Pour Ofelia, les choses étaient un peu plus difficiles. Elle s'éparpillait, et ne parvenait tout simplement pas à se remettre de toutes les choses qui lui étaient arrivé. La disparition des Douze Chevaliers d'Or lui était trop pénible à endosser, et l'état d'Athéna qui ne s'améliorait nullement la plongeait dans de longs états de détresse dont elle seule était capable de sortir. Hélas, lorsqu'elle s'y enfermait, elle pouvait y rester bloquer des jours durant. Les années ne changèrent jamais cela.

Sophia voulait aider son amie. Elle était beaucoup trop sensible pour la laisser souffrir ainsi. Elle lui offrit donc à nouveau de travailler auprès d'elle à la Palestre, là où elle serait au plus près de Sage, son seul enfant à être resté avec elle. Mais cette fois-ci, Ofelia accepta sans faire d'histoire.

Cela faisait plus d'une semaine que l'espagnole s'était installée dans ses quartiers. Puisqu'elle débutait dans l'enseignement, on lui proposa d'abord d'assister Argol de Persée dans sa propre tâche, ce qu'elle ne pouvait pas vraiment refuser. Argol était chargé de l'entraînement physique des élèves un peu plus âgés, ainsi que de leur enseigner ce qu'était l'aura, ou plus couramment appelé « cosmos » au sein de la chevalerie, tandis que Sophia apprenait les bases aux plus jeunes.

Ce jour là, Ofelia observait Argol dans son ouvrage en plein amphithéâtre. Il était clair, précis et calme dans ses explications. De leur côté, les élèves l'écoutaient avec une grande patience. Les plus vieux, d'environ quinze ans, affichaient par moment une expression de lassitude, que le Chevalier d'Argent parvenait à contrer par des remarques acerbes. Il ne tolérait nullement le moindre relâchement.