Cinq filles. Toutes différentes, mais rassemblés par un seul et même destin.
La douleur, la peine et le colère sont les seules choses qu'elles n'ont jamais put ressentir. Solitaires dans l'âme, elles vont malgré tout devoir faire équipe ensemble. Po...
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C'est une blague ? J'avais du mal à croire ce qu'on me disait. Kero me regardait avec des yeux apeurés tandis que les miens jetaient des éclairs.
« La garde Absynthe ? Sérieusement ?! Mais qu'est ce que vous voulez que je fasse chez les cultivateurs de plante ?
Quand ils avaient décrit les gardes, je m'étais imaginer aller dans la garde Obsidienne, ou bien au pire du pire Ombre. Mais chez les créateurs de potion ? Sérieusement ?
- Dé-Désoler, s'excusa précipitamment Kero, mais c'est ce que le test dit alors ... tu vas devoir y aller. Je suis désolé.
Je lui lance le regard le plus noir que j'ai à ma disposition puis quitte la bibliothèque où on nous avait emmener faire le test rapidement. Tant pis, pas question que je reste ici plus longtemps. J'avais l'habitude de vivre dehors, et que ce soit ici ou dans mon monde cela ne changeait absolument rien.
Je trouvais la porte de sorties plutôt facilement et arrive dehors. Il y'a plein de maison mais je n'y fait pas attention et tente d'avancer le plus vite possible pour éviter que quelqu'un se rende compte que je ne devrais normalement pas être là. Je vois au loin une très grande porte ouverte et suppose que c'est par là qu'il faut que j'aille.
Bingo. Je me retrouve dehors et voit une immense plaine à ma droite et une forêt à ma gauche. Comme sur la plaine je serais à découvert je me précipite vers la forêt. Je m'enfonce sans le forêt et finis par trouver un coin tranquille ou me poser.
Alors que j'étais entrain de rassembler du bois pour faire un feu, un bruit résonne dans la forêt. J'agrippe un bout de bois pointue et le tend devant moi pour me défendre. Alors que je m'apprêtais à demander qui était là, une espèce de boule de poile bleu avec une longue ligne jaunâtre qui lui traversait le visage jusqu'à la queue s'approcha de moi.
Il n'avait pas l'air d'avoir peur. Je le laissais s'approcher de moi en restant dans mes gardes. Je ne connaissais rien de ce monde, si il faut c'était un animal super dangereux. Il ignora superbement le bâton que je rendais dans sa direction et agita ses grandes oreilles ronde et vient frotter son corps tout doux à mes chevilles.
« Tu vas pas me manger, pas vrai ? demandai je en me baissant pour le caresser.
Il poussa un espèce de ronronnement étrange. Il était vraiment minuscule, un peux comme un tapis d'ours miniature. Mais il était vraiment mignon.
- Il a l'air de t'avoir déjà adopté.
Mince ! Je me relève d'un bond, faisant sursauter le tapis de sol poilus. Un garçon avec un grand sourire rassurant que j'avais déjà vue dans la salle avec la renarde folle s'approchait de moi. Leiftan, si mes souvenirs étaient exact.
- C'est un Sitourche, m'informa t'il.
Je ne répondais rien et me mis simplement à grogner pour l'inciter à ne pas s'approcher. Mais il passa outre mes recommendations et vient de poster devant moi.
- Je ne sais pas ce qui t'es arrivé pour que tu sois comme ça. Mais par du principe qu'ici, tu as une chance de refaire ta vie en parant de zéro.
Sa voix était aussi douce et chaude qu'une plume. Il attrapa le tapis de sol qui s'appellerait visiblement Sirtouche avec précaution et me le tendit.
- Tiens. Il semblerait qu'il t'ai choisi, alors autant le garder avec toi. »
Je m'apprêtais à le récupérer quand une douleur immense traversa mon corps entier. Je me mis à tituber, ma vision devient flou et j'eu a peine le temps de voir Leiftan me récupérer pour que je tombe pas que je plongeais dans les ténèbres.
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