Je sens ton cœur battre contre ma joue, je le sens amoureux, je le sens heureux. Il bat rapidement, joyeusement. Je profite de cet instant, pour te dire à quel point je t'aime. Je ne le dis pas à vive voix, mais tu comprend très bien juste avec un regard. Ce regarde que je te jette à chaque fois qu'on es dans cette même position. Tu me répond avec ta main qui va directement se poser sur mes cheveux, tes doigts se promènent dans ma chevelure, je me réjouis de la sensation que tes gestes m'apportent, toujours en entendant ton cœur battre, je resserre mon étreinte sur toi, mes bras t'entoure automatiquement, habitué à cette étreinte, que je fais à chaque fois que je veux avoir ton cœur plus près de moi. Je relève la tête pour y voir tes yeux, qui ont reflet bleutés, je m'approche de ton visage, attire mes lèvres vers ton nez, que j'embrasse à petits becs. Je suis désormais assis sur toi, mes bras tenant le matelas pour soulever mon poids. Je continue mes baisers, qui se dirigeaient dangereusement vers tes lèvres. Nos bouches se frôlent, je te regarde dans les yeux. Pendant plus d'une vingtaine de seconde, je t'observe. Je me dis alors que tu es le plus bel être humain de toute cette planète. Je baisse ensuite mon regarde vers tes lèvres, légèrement rosés dû à mon rapprochement soudain de toi. Je recule un peu, prenant le temps de t'observer encore une dernière fois avant mes lèvres se collent au tiennes.
Je replace ta mèche trop longue vers l'arrière. Je te vois me regarder à ton tour, tu me regarde dans les yeux, tu admires chaque parcelles de mon visage.
Je décide te couper ton occupation en posant délicatement ma bouche sur la tienne. Nos lèvres mouvent en synchronisation, ce baiser reste doux, tendre. Nous restons amoureux, dans ce lit, drapé de literie blanche. Soudainement, je me rend compte qu'autour de nous, tout est blanc. Il n'y a aucune couleur, juste toi et moi dans cette pièce vide. Notre pièce vide.Soudainement, je me sens vide. Je me sens seul. Lentement, tu disparais, ton corps se désintégrant très lentement, puis tu partis, laissant une traînée de pétales bleus derrière toi. Je me redresse du lit, laissant mes doigts glisser sur les draps. Ceux-ci tournent au gris, je regarde autour de moi. Tu n'es plus là. Seule une traînée de pétales sont jonchés sur le sol. Je n'arrive pas à me lever de ce lit, cet enfer dans lequel nous étions.
Je ferme les yeux, espérant me réveiller de ce cauchemar soudain.
Tu es partis de mon cœur, sans lui dire au-revoir. Tu as quitté si soudainement qu'il ne sait pas comment réagir.
Ô, où es-tu ?
Nous ne sommes plus nous...
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Nous ne sommes plus nous - Siphagiel (OS)
RomanceAprès une nuit mouvementée, Julien se retrouve avec un étranger. Par contre, la situation se détériore rapidement.. - Court one-shot soft qui fait peu de sens..Écrit en 2017 lors de mes nuits où je ne dormais jamais..