Partie 3

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Aminae

Je sèche mes larmes lorsque la porte s'ouvre sur Nicolaï.

Nicolaï : Votre soeur vous passe le salut.
—Elle est partie ?
Nicolaï : Oui. Elle voulait vous voir.

Je m'assois sur le lit en ne répondant pas.

—Pourquoi faites-vous cela ?
Nicolaï : Quoi ?
—Me garder ici. Qu'est-ce que ça vous apporte ?
Nicolaï : La satisfaction.

Je fronce les sourcils. Cet homme est décidément très étrange. Ce qui me pousse à garder mon sang froid c'est ma soeur. Je ne veux pas mal réagir. Cela risquerait certainement de la mettre en danger.

Nicolaï : Vous êtes  belle .

Je n'ose pas répondre, parce que je suis très gênée.
Je sens ses pas lourds s'approcher. Il s'assoit à côté de moi.

Nicolaï : Qu'est-ce qui pourrait vous rendre heureuse ?
—Savoir que ma soeur est heureuse.

Il ne répond pas. Je tourne alors mon regard vers lui et je remarque que ses lèvres s'étirent en un sourire.

Nicolaï : Votre soeur sera heureuse. Elle n'a pas la choix. C'est une certitude, mais vous, que désirez-vous ?

Fatima

—Tu m'avais promis !
Vladimir : Fatima, vas-tu te calmer ?!
—Non. Je veux voir ma soeur.
Vladimir : Elle est avec mon petit frère. Elle n'est pas dans un endroit inconnu et elle ne va manquer de rien.
—Ton frère l'a complètement enlevée !
Vladimir : Tu exagères. Ce n'est pas un enlèvement.
—Pourquoi est-ce qu'il la garde ? S'il la touche jamais je ne te le pardonnerai.
Vladimir : Il a un certain intérêt pour ta soeur.

Je me mets à le fixer. Les larmes me montent rapidement aux yeux. Aminae...ma pauvre petite Aminae.

—Comment as-tu pu laisser cela se passer ? Tu sais comment il est dangereux.
Vladimir : Il ne lui fera pas de mal.
—Il m'a carrément dit qu'il n'hésiterait pas à le faire si elle ne coopérait pas ! Et Dieu seul connaît les plans macabres de cet homme !

Il se passe une main dans ses cheveux sombres.

Vladimir : Tout comme moi aussi je te ferais mal si tu ne coopères pas.

Je m'éloigne de lui, le cœur remplit de rage et les larmes aux yeux. Je monte et claque la porte.
J'enlève rapidement les bijoux que je porte, la robe et je vais me démaquiller. Je prends une douche, mais je n'arrive toujours pas à imaginer ma soeur avec cet homme dangereux.
Je porte des vêtements bien trop sexy que je suis quand même obligée de porter. C'est une nuisette en dentelle avec les sous-vêtements qui vont avec.
Je me cloître ensuite à la fenêtre de ma chambre.

La porte s'ouvre sur Vladimir. Ses cheveux sont mouillés et il ne porte qu'un boxer et un débardeur.
Heureusement qu'il s'est douché ailleurs.
Je l'entends se rapprocher de moi et se saisir de ma taille.

—Lâche-moi ! Ne me touche pas !
Vladimir : Fatima, calme-toi.

Les larmes me montent rapidement aux yeux et je me retourne brusquement vers lui.

—Comment peux-tu me demander de me calmer ?! Ma soeur n'est pas en sécurité. Elle est avec un homme aussi dangereux que toi. Elle est bien trop petite !

Vladimir ferme les yeux et soupire.

Vladimir : Ta soeur te ressemble énormément. Seulement, elle parait beaucoup trop innocente oui. Cependant, tu ne voulais tout de même pas qu'on ferme les yeux devant vos beautés farouches ?

Je me mets à pleurer.

—Est-ce que tu te doutais du fait qu'il aurait pu la garder ?
Vladimir : Un peu. Oui.
—Tu es abominable !
Vladimir : Cesse de tout exagérer avec ce caractère de chien.

Il attrape mes poignets et me tire vers lui. J'essaie de me débattre mais en vain. Je suis dans ses bras et il me tient fermement.

Vladimir : Mon frère sait s'occuper des femmes.
—Ma soeur n'est pas une de ses conquêtes qu'il a eut dans son lit !
Vladimir : Je crois que nous le savons tous.

Petit à petit, je finis par me calmer.

Vladimir : Tu deviendras ma femme Fatima. Il faut que tu commences à me faire confiance et ne me saute pas dessus si ce n'est pas pour que je te fasse l'amour.

J'écarquille mes yeux, gênée et je m'écarte de lui.
Je vais dans le lit et je me couche.
Il me rejoint lui aussi.

Vladimir : J'ai droit à un baiser ?
—Pas même à un regard.

Je l'entends rire et je le sens se rapprocher de moi. D'un coup, il me fait rouler face à lui et se retrouve sur moi. Il écarte mes jambes et se place juste au milieu. Il me regarde dans les yeux et je suis très gênée. Il est beau mais tellement effrayant.
Il se rapproche vivement de moi et plonge ses lèvres sur les miennes. Il les capture avec fougue.
Il force le barrage de mes lèvres, m'obligeant ainsi à céder. Il glisse sa langue à l'intérieur de ma bouche. Je ferme les yeux, éprise par une sensation exquise. Je ne peux retenir un gémissement lorsqu'il dépose ses mains sous mes fesses et les empoigne. Il me caresse doucement et plus tard , il finit par se détacher.

J'ouvre mes yeux lentement et je suis automatiquement éprise de honte devant son sourire narquois.

Vladimir : Je vais m'arrêter là, parce que si je continue...
—Je pense que je n'ai pas besoin de précision. Bonne nuit Vladimir.
Vladimir : Arrête de bouder.
—Je ne te pardonne toujours pas pour ma soeur.
Vladimir : Elle appartiendra à mon frère tout comme tu m'appartiens.

Je le regarde, interloquée. Son sérieux me fait encore plus peur.

Les larmes me montent aux yeux. Je me recroqueville sur moi-même et je me mets à pleurer à chaudes larmes.

Vladimir : Fatima, arrête de pleurer. Je n'aime pas quand tu pleures.

Il m'attrape et me colle sur son torse de force.

Vladimir : Je n'aime pas quand tu pleures Fatima, arrête.
—Il s'agit de ma soeur. Elle est avec un homme plus âgé que moi, sa grande soeur, et tu veux que je me calme ? Tout ceci est ta faute. C'est toi qui l'a mêlée à ça.
Vladimir : Il saura se l'approprier. Elle ne pourra qu'accepter.
—La menacer par exemple ! Je vous déteste.

Je m'éloigne brusquement de lui.

Vladimir : À quoi ça sert de fuir ton destin Fatima ? Tu m'appartiens et c'est écrit.

Son regard me fait froid dans le dos.

J'ai l'impression d'être totalement impuissante.

—Je fuirais.
Vladimir : Je te retrouverais, et je t'effrayerais tellement que tu n'auras plus le courage de le faire.

Il revient vers moi, et se saisit de ma taille afin de me planquer sur son torse musclé.

Il passe son nez dans mon cou longuement.

Vladimir : Tu sens tellement bon, Fatima.

Aminae : kidnappée par la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant