On dit toujours que l'on voit sa vie défiler devant ses yeux lorsqu'on est au plus proche de la mort. Ce fut mon cas, cette nuit-là, alors que l'eau de la mer inondait mes poumons, que mes muscles refusèrent de bouger et que je voyais la lumière de la lune s'éloigner, j'avais revu toute mon existence futile. Mes derniers ébattent amoureux, mon immense carrière à Hollywood, l'achat de ma villa... pour finir par le cracher de mon jet. "Quelle fin médiocre", pensais-je, alors que je sombrais dans les limbes.
Lorsque la chaleur du soleil vient caresser ma peau je pensais être arrivée en enfer. La douleur atroce de mon corps confortait cette hypothèse. Mais le son mélodieux des vagues et des oiseaux me ramena à la réalité.
Il me fallut plusieurs minutes pour m'asseoir sur le sable fin et que mes yeux s'habituent à l'intense lumière qui venait du ciel. Je me tenais face à l'immensité de l'océan, l'odeur des algues venait chatouiller mes narines et une douce brise caressait mon visage. Mon cœur battait la chamade, j'avais peur de me retourner. Peur d'être sur une plage sauvage, loin, très loin de la civilisation. Je fermais les yeux et pivotait délicatement. Après de longues secondes d'hésitation je finis par les ouvrirent pour constater avec tristesse la véracité de mes craintes.
Une immense forêt sauvage et luxuriante se dressait devant moi. Des palmiers plus haut que des maisons, des buissons aussi grands que des hommes et des fleurs magnifiques de toutes les couleurs. Je ne pouvais me retenir mes larmes.
Mes yeux se perdirent ensuite sur la plage. Les restes de mon jet étaient éparpillés sur le sable blanc. L'idée d'y trouver d'autre survivant me traversa l'esprit. Je me suis relevée malgré la douleur et de m'approcher des décombres. Mais ce que j'y vis était pires que ce que je pouvais imaginer.
Sous l'une des ailes reposait le corps aplati de mon manageur, et celui du pilote gisait sur le sol, sa tête embrassant ses pieds. Face à l'horreur d'un tel spectacle, je pris mes jambes à mon cou, traversant la plage à en perdre haleine, espérant tomber sur une ville, pouvoir demander de l'aide. Mais après de longues minutes de course, je reviens à mon point de départ. Je me mis à rire nerveusement comprenant que j'étais perdu sur une île au milieu de nulle part qu'il me fallait 10 minutes à faire le tour.
Je me laissais tomber sur le sable, pris ma tête entre mes mains et me mis à hurler de désespoir. Je maudissais le pilote incapable, que je tenais responsable dû crache, mon agent, pour son idée merveilleuse de voyage, et le ciel pour m'avoir laissé en vit seul. Je finis par m'endormir dans une énième compliante sans m'en rendre compte.
Je ne les rouvrir que le lendemain. Mon ventre grondait tellement j'étais affamé, je n'étais jamais resté aussi longtemps sans me nourrir. Après m'être lever péniblement, je me suis m'approcher de la carcasse à la recherche d'aliment, en prenant soin de ne pas regarder les corps. Mais hormis quelque barre de céréales et des bouteilles d'eau rien n'avait survécu au crache. Je les engloutis une à une, n'ayant pas conscience de la portée de mon geste à ce moment-là, j'avais faim et l'idée de rationner la nourriture ne m'était pas venue à l'esprit. Moi qui avais toujours vécu dans le luxe et l'opulence, je ne ressentais pas le besoin d'économiser.
Une fois rassasié je pris la décision de visiter l'île, pas d'explorer, mais bien de visiter, comme si j'étais en vacances, quelle femme naïve. La balade fut brève, il n'y avait rien hormis des arbres, des fleurs et des insectes. Je ne sais plus vraiment ce que j'espérais y trouver, des traces de vie humaine peut-être. Je me souviens juste des longs soupirer de désespoir que je poussais.
Après mon petit tour, je déposais les lambeaux qui me servait de robe sur la carlingue de l'avion et m'immergea dans la mer entièrement nue. L'idée d'être surprise par des paparazzi m'effleura et un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que je prenais des poses sexy dans l'eau. C'était agréable, le temps d'un instant j'étais retourné à ma vie de strass et de paillette. Mais lorsqu'une ombre s'approcha de moi, je sortis de l'eau au pas de cours, avant de comprendre que la silhouette était celle d'un requin. Mon cœur loupa un battement, réalisant ce à quoi je venais de rechaper. Je m'étais rhabiller en vitesse et m'assise dans les restes du cockpit, ne voulant plus bouger de peur de tomber sur un autre monstre. Cela dura 24 heures jour, avant que la soif et la faim ne me gagnent et que je commence à prendre conscience de ma situation. Sans parler des rations d'eau de l'avion commençait à manquer. Je devais agir si je ne voulais pas mourir.
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un Chapitre une Histoire
Ngẫu nhiênChacun chapitre raconte une historie sous une forme différente (Nouvelle, poème, scénario, ...) Certain textes sont des essayes, des origine story ou encore des participation a des concours d'écriture (la plus par sur le serveur Tiboudouboudou). Bon...