Scandale // A.Griezmann

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1 août 2018

On est arrivé à l'aeroport après des heures interminable d'avion, surtout quand tu t'es prêt une cuite la veille.

Hier matin quand je me suis réveillé, Antoine avait déjà fait ses bagages, il m'a envoyé un message pour me dire que tout le monde m'attendait en bas. J'ai dû faire mes valises en deux minutes et nous sommes partis directement. Dans l'avion nous n'étions pas à côté. J'étais à côté de ce Giuseppe là, il m'a touché les seins à 4 reprises. Il me parlait tout le temps, et il me saoulait grave.

Antoine et moi ne nous sommes donc pas parler depuis mes fameux messages. Je ne sais pas ce qu'il en pense. Je ne sais pas si le fait qu'il m'a dit je t'aime changera les choses ou si même il le pense. Je vois bien qu'il m'évite et ça me fait mal au coeur.

On vient de récupérer nos valises. Je suis Antoine et Mia vers le parking pour récupérer sa voiture et rentrer à la maison. Tout à coup je sens une main sur ma hanche, ce qui n'échappe pas à Antoine. Il me fixe intensément.

Je me retourne et vois que c'est Giuseppe.

« Je te donne mon numéro au cas où »

Il me tend un papier avec son numéro dessus.
Oh non. Je vois Antoine me regarder noir. J'en veux pas de son numéro mais rien que pour le faire chier je vais le prendre.

« Oh merci, c'est gentil. » je lui souris et il me dit la bise. Antoine se retourne et commence à marcher super vite jusqu'à la voiture. Il a l'air très énervé. Il met toutes les valises dans le coffre puis met Mia dans son siège. Il me hurle de monter dans la voiture, ce que je fis.

Le trajet fut très tendu. Aucun de nous deux parler. Arriver à la maison il me dit de rentrer Mia et qu'il rentre les valises.

Quand je rentre j'entends du bruit dans la cuisine. Et tout à coup, je vis la tête à Théo!

Je suis super heureuse de le voir !

Il s'approche de moi, me fait la bise et un petit câlin. Antoine arrive au même moment. Et fait un petit commentaire.

« Ah bah tu les enchaînes aujourd'hui! »
Ce commentaire qui m'est bien sur destinée.

Je me décolle de Théo et lui fait un faux sourire. Il m'en veut atrocement à ce que je vois. Mais pourquoi? Qu'est ce que j'ai bien pu faire ?

Enfin bref. Théo dit bonjour à son frère et à mia.

« Je vais préparer la valise à Mia et vous pouvez y aller » Antoine

« Ok pas de soucis bro' » Théo

« Comment ça, partir ? » Luna

« Je pars avec Mia chez mes parents, pendant une semaine. Ils veulent la voir donc je vais avec elle! » Théo

« Oh! Tu repars déjà? » Luna
Je suis grave triste

« Dis que tu veux pas rester avec moi aussi » Antoine

Je lui lance un regard. Je crains le moment où on sera qu'à deux.

Je décide de monter dans ma chambre pour défaire ma valise.

Une heure plus tard j'ai fini. Je passe à la douche et met une tenue légère pour la journée vu la chaleur qu'il fait.

Je descends et voit Théo et Mia sur le point de partir. Je leur fais de gros bisous, surtout à Mimi et les laisse partir. Antoine est partit avec eux à l'aéroport.

Je décide de me mettre sur un transat au soleil. Il fait très chaud, je sens même que les coups de soleil arrivent peu à peu. Ça fait bientôt 1h30 que je suis au soleil et Antoine n'est toujours pas rentrer. Que fait-il?

Après tout je ne suis pas sa mère, il fait ce qu'il veut.

Au bout de 2h, il finit par rentrer en claquant la porte. Il monte directement dans sa chambre. Bon ok. Je crois que je vais devoir aller moi-même à la confrontation.

Je me lève de mon transat et monte dans sa chambre. Il sort au même moment de la salle de bain, une serviette sur la taille, je ne peux m'empêcher de regarder en bas.

« Qu'est ce que tu fais ? C'est plus ta chambre ici, à ce que je saches ? »

Je m'assois sur le lit en soufflant.

« Qu'est ce qui a ? »

« Rien. »

« Dit moi, t'es bizarre, pourquoi tu es comme ça ? C'est à cause de ma soirée? » il me regarde perplexe, « quand je t'ai dis que je t'aimais. »

Ma voix déraille lorsque je lui dis ça.
Il y a un grand silence qui s'installe entre nous.

« Tu étais juste bourré, c'est ça le problème »

« Comment ça ? »

« Tu ne pensais pas ce que tu disais »

« Qu'est ce que tu en sais ? »

« Je le sais, tu te rappelles de ce que tu m'as dis ? »

« Non »

« Donc voilà tu n'étais pas toi même et tu as dis de grosse connerie. »

Tout à coup la mémoire me revient...