Chapitre 3

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Le destin peut réunir
deux personnes.
Mais c'est à l'amour
de les garder ensemble
- Auteur inconnu

Lorsque la sonnerie retentit, Mme Rivers me demanda de rester.

- Elisabeth je crois savoir que l'on ne vous a pas attribué de professeur référant ?

- Euh non, pourquoi ?

- Et bien lorsque un nouvel élève arrive dans notre établissement, il est confié à l'un des membres du corps enseignant de s'occuper de l'élève en question pour que l'intégration ne soit pas trop rude que ce soit dans le travail ou la vie au lycée.

- Oui je vois. Dis-je perplexe

- Vu que vous êtes arrivée assez 1 mois après la rentrée, on m'a demandé de vous prendre en charge. Mais il ne devrait pas y avoir de problèmes je constate que vous avez une excellente moyenne. Je vous donnerai quand même les cours que vous avez manqués depuis le début. Au cas où.
Elle me tapota délicatement l'épaule avant de s'en aller. Je trouvais cette enseignante charmante, elle semblait pleine de sagesse tout en étant moderne.
Mais c'est normal étant donné que c'est une professeur de philosophie.

Le reste de la journée se passa normalement mais sans aucune manifestation de Wes.
« Tant pis, je le remercierai une autre fois » me dis-je intérieurement.

Une fois rentrée chez moi, je constatais que personne n'était là. J'ai retrouvé sur le frigo un mot de mon père disant : « Hugo est en sortie, j'ai du partir au travail. Ta mère arrivera tard commande toi à manger » .
Un billet de 20 dollars était accompagné du mot. Au moins je n'avais pas à supporter l'humeur maussade de mon père.
J'étais quand même assez déçue du fait que ma mère ne m'ai jamais parlé de mes règles.
Il fallait qu'on ait une discussion dès qu'elle rentre.

Quand je voulus me changer, je me rendis compte que j'avais gardé la veste de Wes toute la journée.  J'étais en train de l'accrocher lorsque je vis un bout de papier dépasser d'une des poches de sa veste. Je l'ouvris et découvris avec stupeur un mot avec inscris dessus :
« Numéro de Bouclettes : 1-305-467-3499
Tu me remercieras plus tard.
                                            Bisous, Caroline »

À ce moment là, je ne savais pas quoi faire, devrais-je tuer Caroline ou la remercier ?En attendant, si je devais avoir le numéro de Wes, alors autant s'en servir de la meilleure des manières. Je composais le numéro sur mon téléphone et attendis trois «bip».

- Allô ?

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