Understation

Prologue 1 : A.

21 novembre 2018
7h02

Comme chaque jour, je prends le métro, station St Pancras, direction l'école dans laquelle je travaille depuis 3 ans : le St Alyosius College. (c'est un collège pour garçon de bonne famille, la famille d'accord, les gosses un peu moins)

Comme toujours, je dois me coltiner les vieux nonchalants qui marchent aussi vite qu'un escargot ou les bimbos avec 14 couches de maquillage sur la tronche.
Mais le pire dans tout ça, c'est que Cherley Binslow et Agustina Carabolle sont toujours là, chaque jour, à la même heure, au même endroit. C'était mes meilleurs amies quand j'étais enfant, c'est du passé.

J'ai écopé de 2 mois de prisons avec surcis et un joli casier judiciaire pour la suite de ma merveilleuse vie à cause d'elles. Heureusement que j'ai mes enfants sinon je serais déjà partie pourir dans le fin fond de la forêt Amazonnienne depuis bien longtemps.
J'y suis bien obligé, mon mari est décédé il y a 1 an, me laissant seul avec mon prêt de mon minuscule appartement, 1 chien, 2 chats, 2 lapins et 2 crapules... (Léo et Sophie).

Cherley est la pire des deux, je ne sais pas pourquoi je pense ça d'ailleurs, mais mon intuition me le dit. Comme d'habitude je passe devant eux sans broncher et elles font de même mais aujourd'hui, Cherley me regarde et dit : "Oh! Amy, ça fait longtemps !".
J'aurais eu envie de l'etrangler.
Je réponds du tac au tac : "Pas assez".

Et c'est là que ça commence, sa copine se lève et me fout une droite dans l'abdomen, je riposte et Cherley s'y met aussi.
Nous voilà parties dans un défilé de coup de poing et de jambes sur le bord de la gare.

Soudain, je me sens partir en arrière.
De plus en plus proche, du bord, des railles, le métro arriva, je ne l'avais pas vu, elles non plus.

Il me percuta, je tomba sur les railles.

*Plus rien*

2 minutes après, je me relève, le métro était parti, les putes aussi.

Comment j'avais survécu ? Je ne sais pas. Qu'est ce que je faisais à St Pancras ? Je ne savais pas non plus.

En quittant la gare, je me dirigea vers ma maison, j'avais oublié mon pistolet.

Ensuite, je me dirigea à mon travail, le patron m'avait rappelé à l'ordre, encore une dure journée.

Il était 7h27