Pilote, partie 1

142 10 5
                                    

La nuit, chez moi, c'est très agité. J'ai entendu dire que dans la campagne, les citoyens dorment tranquillement, sans avoir peur de s'endormir. À la campagne, tu n'entends pas des coups de feu dans le quartier voisin parce que telle personne a volé la gomme à effacer du fils de son voisin. Bienvenue en ville, chère personne que tu es. Dans ma ville, tu te dépêches de te rendre au supermarché pour acheter les quelques patates qui manquent dans ton pâté chinois. Dans ma ville, les voitures circulent sur les grands boulevards toute la journée. Dans ma ville, il y a beaucoup de gens qui ont tout perdu et que le parc près de chez moi est devenu leur foyer. Bienvenue dans ma ville, bienvenue dans ma vie, bienvenue à (Nom/Ville).

Ici, les maisons sont très collées les unes sur les autres, et ta cour arrière de résume a ton petit balcon qui te donne une vue sur le boulevard Lavoie, un boulevard très passant dans mon coin. Les élèves qui fréquentent les écoles de ma ville se dépêchent de se rendre à l'école, parce que quand la police arrive, ils embarquent n'importe qui et les emprisonnent pour un motif totalement a part et rendu là, ils ont le droit de vie ou de mort sur le détenu. Par exemple, mon voisin Louis s'est fait arrêté hier sur la rue Lavaltrie. Il promenait son chien, Gaspard, sur le trottoir et s'est fait arrêté par un flic parce que l'animal faisait caca. Du coup, mon voisin s'est fait prendre sous motif de "négligence de la voie publique". Vous pouvez dire que ça tient de l'enfer et que les droits de l'homme sont négligés, mais c'est ainsi que ça marche.

Pardon, je me suis pas présentée. Je m'appelle (T/P). J'ai (Ton/Âge) et ma passion s'est de chercher les problèmes. Je suis bien connue auprès des policiers de la ville, parce que je cherche toujours moyen de provoquer l'officier et de m'échapper afin d'être de retour à la maison avant l'heure du dodo. Aujourd'hui, j'ai pris 30 minutes pour faire ma marche quotidienne. J'ai vu une bagnole de police rouler à toute vitesse dans ma direction, et c'est avec soulagement que j'ai constaté qu'elle allait continuer son chemin. Hier soir, je me suis couchée dans mon lit et j'ai trouvé le sommeil en un rien de temps. J'ai fait un rêve étrange. Il y avait un jeune homme recroquevillé dans le coin de ma chambre. C'est assez chelou, j'en convient. Surprise, j'ai pris le courage de m'avancer. J'ai débarqué de mon lit, et j'ai avancé jusqu'à la commode. Au fur et à mesure que je m'approchais, les pleurs devenaient de plus en plus forts. Je me suis accroupie près de lui et j'ai remarqué son coat jaune taché de sang frais, son masque blanc craqué par un choc assez intense. Le pauvre était choqué. Il tenait son visage en pleurant. J'ai approché ma main de son visage, mais j'ai arrêté pour ne pas le brusquer.

Moi: Je peux...?

Ça y est, je crois qu'il a remarqué ma présence. Tout à coup, ses pleurs cessent et il lève le visage vers moi.
Du sang dégouline du haut de son crâne sur son masque. Il a un regard si vide, ça me rends triste. Prenant son silence comme un oui, je pose délicatement ma main sur sa joue et le prends dans mes bras. Je n'ai aucune idée de qui il est, mais je sens qu'il a besoin de réconfort. Par après, je me lève et lui tends la main, qu'il prends avec précaution. Je l'aide à se relever et le dirige vers la salle de bain.

Moi: Tu peux enlever ton manteau, s'il te plaît? Je vais panser tes blessures.

???: Oui, tout de suite..

Sa voix me rappelle celle de mon cousin, Alan. C'était quelqu'un de gentil, serviable, énergique, souriant et altruiste. Mais il s'est fait shoté par un policier. Aux funérailles, je n'ai pas pleuré. La voix douce de ma tante me réconfortait énormément alors que des hommes posaient le corps troué d'Alan sur un comptoir. Avec un balle dans le front, mon cousin ressemblait à un hindou (no offense, si vous êtes indous!!!), avec son trou sanglant dans le front. Mon père me disait que c'était la faute du système si nos vies étaient si menacées. À ce qui paraît, en campagne, il n'y a pas ces laidrons de policiers qui décident si tu vis ou pas. Chez moi, si provoquer un policier et se faire tirer une balle compte comme un suicide, on aurait le plus haut taux de suicide au monde. Je m'égare. Entendre la voix du jeune étranger m'a rappelé mon cousin, mais il n'est pas Alan. Il me donne son manteau, que je mets sur le comptoir. Je prends une débarbouillette et la mouille d'eau.

Moi: Ça risque de chauffer un peu.

Je pose le linge mouillé sur la plaie et la nettoie. Il retient un cri de douleur. Le pauvre, je sais pas qui lui a fait ça mais il en a bavé le pauvre..

**TIMESKIP**

Voilà, j'ai appliqué le bandage et mon jeune patient est a présent en pleine forme. Il doit juste se reposer pour qu'il puisse guérir. Je lui laisse ma chambre, et je vais dans la chambre d'amis. Je m'endors aussitôt.

Je me suis réveillée le lendemain matin dans mon lit. Je cherchais mon invité du regard, mais je ne l'ai pas vu. Je remarque une note sur ma table de chevet.

"Bon matin ma chérie, je suis parti travailler, tu devrais pouvoir trouver de quoi a déjeuner dans le frigo, sert toi!!
-Ton père"

Ah oui, il devait partir de bonne heure ce matin... Maman faisait ça avant de partir, à ce qui paraît. J'ai jamais connu ma mère, et je ne veux pas la connaître. Je la déteste, elle a voulu m'abandonner quand j'étais bébé et quand Papa a décidé de me prendre, elle a pris ses jambes à son cou.

1003 mots. Chapitre pilote sorti!! Dites moi ce que vous en pensez ^^

~Hanna-chan

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 13, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Masky X Reader Dans ma têteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant