GOOOO!!! Publication du deuxième chapitre, à vos téléphones... Prêt, feu go, PARTEZ !
Bonne lecture ✌️---------------------------------------------------
Une longue allée en dalle se dressait fièrement devant moi. Et le chemin d’élève me montrait la voie vers ce nouvel établissement. Il me faisait pensé à une prison m'accueillant à bras ouverts, le temps gris et le ciel couvert ternissant le paysage.
Je resta figée. Les filles rieuses et les garçons moqueurs avaient monopolisaient mon ouïe. Mes mains étaient devenus humides. Je ne savais si cette surproduction de transpiration venait de mon sentiment de peur du premier jour ou alors de l’angoisse de côtoyer autant de nouvelles personnes. Peut importait la cause, je voulais me débarrasser de ce poids coincé au fond de ma gorge. Je resserra ma prise autour de la lanière de ma sacoche noir, Eastpack. Et pris une grande inspiration, tant bien que mal.
D’un pas, qui voulait sembler décidé, je traversa ce vaste poulailler. J’eus le droit d’essuyer quelques regards dédaigneux, des regards de pitié ou juste aucun regards. Soudain, une multitude de question me traversa l’esprit. Et toutes avaient la même réponse, cela serait une année de merde. Je laissa échapper un soupir de lassitude et continua mon avancée. je regarda droit devant moi, fièrement, un visage neutre. Autour de moi, les discussions fusaient dans tous les sens. Se racontant leurs vacances, leurs amourettes d’été, leurs exploits accomplis. Bref toutes ces choses que je n'avais jamais vécu. Je voyais enfin le bout lorsque deux portes à rabats se dressaient devant moi. Voilà la fin de ce cauchemar. Une fois à l’intérieur je n’aurais qu’à me diriger vers ma classe en toute tranquillité.
Je n’imaginais pas que cela était bien pire dans l’établissement. Les casiers longeant les murs du hall prenait déjà la moitié de la place. Et tout le reste de l’espace était occupé par les élèves. Ce grand hall était pire que passer une journée à Disneyland. La foule était à la fois impressionnante et terrifiante. Mes oreilles implosées avec ce bourdonnement désagréable. Je me sentis très petite et impuissante. Là même impuissance qu’avec mon père. Et les souvenirs de ces horreurs avaient refait surface. Ce fût l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. Ma respiration s’accéléra, ne pouvant même plus contrôler mon cœur affolé. Ma poitrine palpita comme une folle. Ma gorge complètement nouée, l’air ne dédaignait même plus rentrer dans mes poumons. Mon monde perdait pied et moi avec. J’étais faible et pitoyable.
J’aurais aimé vivre dans le présent et être guérit après 3 séances chez le psy. Mais ma plaie était encore grande ouverte et belle et bien douloureuse.Une pression sur mes épaules, me renoua avec la réalité. Une voix douce murmura à mon oreille avec délicatesse :
- Respire… juste Respire…
Une inspiration suivie d’une expiration. Je me cala sur la respiration calme de cette nouvelle voix. Pourtant sa marche était rythmée, ayant sûrement peur de me voir m’évanouir ici. Mes yeux embués par les larmes m’obligèrent à me laisser guider, à l’aveuglette par cette élève. Le temps sembla laisser passer des heures avant de me retrouver dans un endroit insonorisé. La signature thermique d’un corps me confirmait que je n’étais pas seule. Sa voix, déjà un peu plus forte, me demanda inquiète :
- Est-ce que ça va aller ?
Un simple hochement de tête positif. Mon bras m’aida à essuyer ce surplus d’eau coincé au coin de mes yeux. Et finalement, mon regard se posa sur ma sauveuse. Ses cheveux était d’un noir si intense presque anormal et parsemé de mèches rose par ci par là . Son look dark contrastait avec son sourire bienveillant, habillé de son rouge à lèvre noir charbon assorti à ses yeux sombres. Loin de de la tristesse typique des gothiques, elle rayonnait d’une étincelle de joie de vivre naturelle.
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Omnis Virtute Succubus
ParanormalMélanie est hantée toutes les nuits par ses souvenirs, qu'elle pensait, appartenir au passé. Malgré tous les efforts de sa mère pour atténuer ses cauchemars, rien n'y change. Elle est changée pour toujours. Ou peut être a t-elle toujours été différe...