Quatre

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"It was love at first sight, at last sight, at ever and ever sight." Lolita

Une semaine plus tard, et je me sentais toujours comme un complet idiot.

Je pensais que je me sentirais normal une fois qu'elle serait partie, qu'éventuellement ma vie redeviendrait normale, mais non.

En fait, c'est devenu pire.

Je pouvais voir son visage quand je fermais mes yeux, peau douce et grands yeux. Ses lèvres étaient gercées par le froid et elle avait des cernes noirs sous les yeux, mais elle était belle malgré tout. Quelque chose à propos de ses défauts faisait palpiter mon coeur et me faisait avoir des papillons dans le ventre.

Étant enfant, je ne souriais jamais, je n'avais jamais rien eu qui valait la peine d'être vécu. La majorité de mon adolescence, je restais assis à la maison me demandant pourquoi j'étais là et quel était mon but. Mais j'étais fort, je ne laissais jamais rien m'atteindre. Je n'avais jamais aimé personne, parce qu'aimer signifiait être faible. C'était avant que je déménage dans la petite maison en diagonale à la sienne. J'avais déménagé par pour avoir un nouveau départ, mais seulement pour vivre comme une personne normale qui n'avait pas bien réussi l'école et qui n'avait jamais eu une vision de ce qu'elle voulait faire avec sa vie. J'étais venu pour vivre jusqu'à ce que je meurs parce que je ne savais rien faire d'autre.

Mais c'était à la deuxième journée de mon déménagement et je marchais de l'intérieur à l'extérieur de ma maison pour disposer les boites avec mes choses, quand j'entendis des bruits de l'autre côté de la rue signalant qui avait en fait des gens dans les alentours. Je n'en pensis rien, je continuai de disposer de mes boîtes comme j'avais originalement planifié faire. Ce fut à ce moment que je sentis un tiraillement dans mon ventre, comme si le monde entier me disait de regarder.

Alors j'ai tourné ma tête et c'est à ce moment que je la vis. Elle portait un t-shirt blanc avec une salopette bleue sur laquelle il y avait de petits tournesols. ses cheveux étaient en tresse qui descendait dans son dos et elle avait de la terre sur le visage. Mais même dans ce moment, mon monde devint plus brilliant, le gazon était plus vert, le ciel était une teinte de bleue plus éclairée et pour une fois dans ma vie j'étais faible. Mais pour fois, j'avais trouvé une raison de vivre.

Depuis cette journée, un jour ne s'était pas écoulé sans que je ne pense à elle. Pour un instant, j'avais même arreté de fumer, je n'en ressentais plus le besoin, parce qu'elle était ma drogue. Juste le fait de pouvoir la regarder était meilleur que ce que n'importe quelle drogue pouvait m'apporter. Elle était ma drogue.

L'ampleur de l'impact qu'elle avait sur moi me faisait peur. C'est la raison pour laquelle je suis resté loin d'elle pour le plus longtemps possible. Je me répétais sans cesse que je n'étais pas en amour avec elle, que c'était mal. Et même maintenant, je n'ai jamais dit que je l'aimais, même pas dans ma tête.

Mais quand elle est venue chez moi, ce fut l'opportunité la plus proche que j'avais jamais eu et j'avais pensé que les choses redeviendraient normales quand elle partirait, mais c'était pire qu'avant que je sache qu'elle existe. Tout était ennuyeux pour une autre fois. La Terre m'entourait et je me sentais petit, je voulais seulement la tenir dans mes bras et l'embrasser et lui dire que j'étais désolé, mais je ne pouvais pas. Elle penserait que j'étais fou et peut-etre que je l'étais. J'étais fou d'elle.
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Voici le chapitre 4
désolée pour l'attente
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⏰ Dernière mise à jour : Oct 05, 2014 ⏰

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