ᵗᵒᵘᵗ ᵉˢᵗ ᵖᵒˢˢⁱᵇˡᵉ
ᴛʀᴀɴsᴘᴀʀᴇɴᴛ, la couleur d'une goûte de sueur qui glisse sur mon front. Le stress.
Ces pas moi qui suis malade mais c'est moi qui souffre le plus, je n'arrive plus à te supporter, toi et ton caractère d'entêté. Aujourd' hui, j'ai besoin d'arrêter de te croiser.ᴠᴇʀᴛ, la couleur de mes baskets qui tapent lourdements contre le sol froid du couloir de l'hôpital. On m'a appris que tu était souffrant. Et moi je suis coincé entre viens vers moi et va t'en, entre je t'aime et je te hais. Comme l'huile et l'eau, comme le coca et le mentos, on ne se mélange plus.
ɢʀɪs, la couleur d'une paire de ciseaux métallique délicatement fourré dans la poche de mon jean. Plus je me raproche de la porte plus je pense au gens que je vais faire souffrir. Désolé maman, je l'aimais comme je t'aime.
ʙᴇɪɢᴇ la couleur de la peau fripé de mon vieu père, nos mains enlacées, nos doigts lovés l'un contre l'autre pour mieux aspirer l'amour qu'il n'avait jamais donné à son fils. Je me raproche pour mieux observer son visage fragile m'inplorant le pardon.
ᴊᴀᴜɴᴇ la couleur de mon tee-shirt qui vient se plaquer contre celui de mon paternel. - Tu est excuser. Désolé, désolé que ton fils ne joue pas aux foots- ou à la boxe, que son coeur ne bate que pour les hommes...
Je le sert fort contre moi, sentant son coeur battre à la chamade.ʙɪᴘ-ʙɪᴘ-ʙɪᴘ le bruit qui raisonné dans la salle alors que je venais de couper le fils de la machine qui maintenait la précieuse vie de mon géniteur.
- Tu est excuser.ʷⁱⁿⁿⁱᵉˡᵃⁿᵍᵉ
VOUS LISEZ
Créve-Poitrine
PoetryJ'entends vos soupirs, oui je parlerais poésie. Mais, je promet dans se recueil de nous offrir de la poésie dans le but de nous donner un accès plus intime au réel, de changer, ce faisant notre perception du réel, et de suggérer la possibilité d'un...