Le Labyrinthe •Enora•

I : NOUVEL ESPOIR

À notre arrivée, une bonne dizaine de blocard nous accueillirent et s'empressèrent de nous poser tout un tas de questions :

-Putain, les mecs ! C'était quoi ce bordel ?

-Je vous avais bien dit qu'ils allaient foutre la merde, soupira Gally en croisant les bras sur son torse.

-Toi, tu la fermes, ordonna Thomas.

Le blond leva les yeux au ciel et Minho brisa le silence :

-Que s'est-il passé au juste ? Pourquoi il y a eu autant de bruit ?

-Ça risque de ne pas vous plaire, avouai-je avant de me débarrasser de mon équipement.

-On pense avoir trouvé une sortie, lâcha Thomas.

Je haussai les sourcils en voyant la mine réjouie de mes camarades et reprit :

-Sauf que comme je viens de vous le dire... C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.

-On va pas y passer la nuit, s'impatienta Gally. Accouches.

-La ferme !

Thomas soupira et déclara finalement :

-Notre sortie, c'est le repère des griffeurs.

Tous étaient scotchés par la nouvelle et même Minho semblait surprit :

-Et c'est reparti... Vous voyez ce qu'il essaient de faire, s'emporta le blond en s'approchant dangereusement de moi.

Il secoua ses cheveux et continua :

-Nous piéger !

-C'est notre seule solution pour avoir une chance de foutre le camps d'ici Gally, me défendis-je.

En voyant qu'il continuait d'avancer, Newt intervint :

-Eh mec ! Ça va, laisses la.

Son ami hocha la tête et déclara :

-En ce qui me concerne, je marche. Depuis que je suis ici, je me bouge le cul pour qu'on puisse se casser d' ici. Alors malgré les risques, je suis partant.

-Je marche aussi, approuva Newt. Ce serait trop con de laisser mes meilleurs potes se foutre dans la merde sans moi.

Je lui fis un sourire reconnaissant et Thomas enroula son bras autour de mes épaules avant de chuchoter :

-Tu vois, je t'avais dis que ça allait mar-

-Hum...

Teresa venait de se racler la gorge et je lui lançai aussitôt un regard interrogateur :

-Sans vouloir m'immiscer dans votre petite conversation privée, je me dois de vous prévenir que votre pote Alby s'est réveillé.

Elle attacha ses cheveux noirs en un chignon bas et en remarquant l'enthousiasme général intervint :

-Il ne va pas bien.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là, m'enquis-je.

-Il a pété les plombs. Non seulement il refuse de me parler mais en plus de ça, il ne cesse de répéter que c'est de notre faute. Il peut dérailler à tout moment...

-Détends toi Teresa, la rassura Newt. On parle d'Alby là.

J'acquiesçai et me dirigeai à pas vifs vers l'infirmerie.

-Je vous aurais prévenus, râla la brune en nous suivant.

-Si t'as la trouille, tu n'as qu'à pas venir, lança méchamment Minho.