Lundi 26 juillet 2019.
Encore deux heures avant que l'avion n'atterrisse. Je sais pas si je vais tenir le coup. Surtout si c'est pour passer une semaine sur un bateau avec la famille de mon père. Je soupire, et me rendors. Deux heures plus tard l'hôtesse prend son micro et nous annonce que nous allons atterrir. Tous les passagers prennent leurs affaires, l'avion se penche, je m'accroche à mon siège, mes oreilles se bouchent, BOUM, on a atterri. Je vois mes parents et Anna, ma petite sœur. Je leurs fais signe, ils se dirigent vers moi. Les portes de l'avion s'ouvrent et tout le monde descend.
Quand on sort de l'aéroport, on est à Athènes, franchement c'est la ville la plus polluée que j'ai jamais vue. On peut pas dire que notre voyage commence bien. Le pire c'est qu'on a cinq heures devant nous, on a rendez vous à 17h sur le bateau, et il est seulement midi. On décide d'aller manger un bout dans un resto qui se trouve à quelques rues de l'aéroport. Le resto à l'air plutôt sympa, on rentre, la petite clochette au dessus de la porte sonne.Ça fait maintenant une demie heure que nous attendons nos plats. Pourtant il n y a pas trop de monde. On discute de notre voyage en avion. "Tu vois, on est toujours en vie" me dit ma mère.
Oui c'est vrai, on est toujours en vie. Mais... pour le retour peut être que l'avion va se crasher, ou pire, c'est peut être notre bateau qui va couler, genre Titanic. Évidemment je n'ai pas dit tout ça à voix haute. Je lui réponds simplement "C'est vrai, on a survécu." Une sonnette sonne dans la cuisine, enfin nos plats arrivent. On commence à manger.
Il est déjà deux heures de l'après midi quand on sort du restaurant. Plus que trois heures avant que le bateau arrive au port. On décide d'aller faire un tour dans les boutiques pour faire passer le temps. En Grèce les boutiques ne sont pas les mêmes qu'en Belgique. Ce sont pleins de petits artisans qui vendent de jolies petites choses hors de prix. Du coup on va faire les boutiques sans rien acheter.Après trois heures de shopping sans rien acheter, on se dirige vers le port. Évidemment, on est les premiers à arriver. On doit attendre dix minutes avant de voir Bernard, mon grand père, Colette, ma belle grand mère, Margaux, ma tante, Daniel le copain de ma tante (Les divorces doivent être héréditaires dans ma famille) Victoire, une cousine de mon âge, et Louise, une autre cousine, plutôt l'age de Anna. Derrière eux, cinq autres personnes que je ne connais pas, et surtout une trentaine de valises. "Bonjour "dis-je à mon grand père. "Bonjour BON PAPA" me répond il. Il nous présente les cinq personnes derrière lui. Nous avons donc pour une semaine sur un bateau, une cuisinière, un skipper, un portier, un enfileur de chaussures et un maitre nageur.
On s'installe sur le bateau. Je suis dans la même cabine que Victoire. On est en train d'admirer la cabine (elle fait au moins trois fois la taille de ma chambre, pourtant ma chambre est grande) quand quelqu'un toque à la porte. C'est le portier qui vient nous déposer nos valises. Je me suis sentie un peu ridicule quand j'ai vu que Victoire avait trois valises pour elle toute seule, alors que moi j'en ai une à partager avec Anna.
On à passé tout le repas à critiquer le monde entier. Comme tout le monde était fatigué après cette longue journée, on décide d'aller se coucher. Mes dents sont brossées et mes mains sont lavées, je suis dans mon lit. Une dame rentre dans la cabine... avec un cheval. "PETIT SUCRE!!!" crie Victoire. "Tu m'as tellement manqué" Elle saute de son lit, et va caresser son cheval. "Il y a une cabine prévu pour lui à l'étage, vous voulez bien le monter??" Demande t-elle à la dame. La dame fait oui de la tête, prend le cheval et s'en va. La bouche grand ouverte, je me tourne vers Victoire "Attends, tu as apporté ton cheval avec toi??" "Bah... oui, pourquoi?? J'allais quand même pas laisser Petit Sucre à la maison pendant une semaine" Sans répondre je me glisse sous ma couverture. C'est confirmé, ma famille est complétement dingue.
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Une famille pas comme les autres
HumorUne semaine sur un bateau avec la famille de mon père = Mission impossible.