Pas la fin mais juste avant

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Je suis un garou à Los Angeles.
Tu me demande pourquoi j'ai fais ça ?
- fais quoi ?
- Tout ça, Lukas. Le tout !
Toi toujours si excessif, ce n'est pas vraiment le tout que tu veux dire. Tu parles des cinqs dernières semaines, quand j'ai mis le feu à ton lieu de travail, que je nous ai fait virer du seul restaurant de sushis que tu aimes tant et qu'en fuyant les flics.  J'ai distendu et déchiré  tes leggings préférés.
Ce que tu veux savoir c'est pourquoi je suis revenu ici.
Et ce n'est pas le tout même si ça y ressemble, maintenant.
- je sais pourquoi !
- Ah, ouais ?
- C'était juste pour que tu puisses dire "Je suis un garou à Los Angeles"
Tu n'arrête pas de me répéter que tout ce que je fais, c'est seulement pour que ça ai de la gueule à l'écran, ou alors, parce que J'aime bien l'air que j'ai quand je le fais, et que tout ce que je dis, c'est seulement parce que je sais que ça fera de bonne paroles  de chansons par la suite. Tu dis ça comme si j'avais le choix, mais les choses entrent en moi par mes yeux, mes pores, mes oreilles, mes récepteur se mettent à pulser sans relâche, puis mes neurones, et le temps que ça arrive à mon cerveau et en ressorte de l'autre côté, ça s'est mué en d'autre choses, d'autres pixels ou d'autre images, sur fond mat ou glacé. Je ne peux pas me changer. Je suis un artiste. Un chanteur, un garou, un scélérat.
Et ça n'en ai pas moins vrai parce que je le chante devant tout le monde.
Si nous survivrons à ceci, alors je te dirai pourquoi. Et tu as intérêt à me croire, cette fois ci.
Je suis revenu pour Toi, Mikaël.

Histoire de loup GarouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant