"Connaissez-vous l'affaire des endormis de Tokyo ? questionna Fukuzawa aux enquêteurs de l'Agence assis autours de la table de réunion."
Oui, évidement, Ranpo savait tout ce qu'il y avait à savoir sur cet incident même s'il n'avait pas eut le plaisir d'y participer. Les membres les plus anciens en avaient entendu parler tandis que Dazai avait eût accès aux informations par la mafia portuaire où il séjournait encore en ce temps là. Seul la fratrie Tanizaki, Kenji, Atsushi et Emiko ne savaient pas de quoi il retournait alors le patron pris le temps de leur résumé l'incident.
Il y a plusieurs années, une série de mystérieuses morts a sévi dans la capitale. Les victimes faisaient essentiellement parti de la classe politique mais il y avait également de simples citoyens. Certains journalistes avaient même soufflé que des gangs avaient été touché par cette énigmatique histoire. Si rien ne présageait un tueur par la façon dont les victimes avaient perdu la vie, une insuffisance cardiaque, il y avait deux éléments qui avaient fait conclure la police le contraire. Premièrement en observant les dossiers médicaux de tous les défunts, beaucoup d'entre eux n'avaient aucune anomalie cardiaque avant les faits ce qui avait soulevé l'option d'un empoissonnement. Seulement après des examens poussés, aucun agent mortel n'avait été retrouvé. Le second élément, et le plus probant, était les lèvres peintes de diverses couleurs des cadavres. La police avait conclu à un criminel en série qui signait ses "œuvres" avec de la peinture.
Ils avaient été plongés dans un sommeil éternel par les baisers d'Hypnos et de Thanatos.
"Si je vous parle de cette vieille affaire, c'est parce qu'un sénateur a été retrouvé mort de la même façon cette nuit. Il semblerait que le criminelle ait décidé de venir dans notre belle ville. Nous devons le retrouver rapidement, avant cet hiver.
- Avant cet hiver ? Demanda Atsushi perplexe de cette information.
- Et oui, il semblerait que notre grand meurtrier hiberne, plaisanta Dazai le sourire aux lèvres et les yeux fermés. Tous les meurtres commis par le marchand de sable, comme on l'appelle, se sont produits la nuit pendant le sommeil des victimes et surtout de la mi- printemps jusqu'à la fin de l'automne. En conclusion il faut le retrouver et le neutraliser rapidement avant qu'il ne fasse d'autres fashions victimes.
- Il suffit que monsieur Ranpo utilise son pouvoir et nous l'auront retrouvé, non ? Hasarda le tigre-garou.
-En théorie oui, soupira le concerné la tête penché en arrière pour récupéré la dernière goutte de son ramune. Seulement le trouver est une chose, le capturer en est une autre surtout sans savoir si c'est un détenteur de pouvoir et si oui lequel. Même si la police est rempli d'incompétents, ce n'est pas l'unique raison qui fait que l'affaire soit aussi longue, notre adversaire est intelligent du moins suffisamment pour s'échapper autant d'année."
Fukuzawa attribua la mission d'aller sur le terrain et lieu du crime à Ranpo, Kunikida et Atsushi. L'amateur de sucrerie allait en effet user de sa super hypothèse pour trouver des pistes. Pendant ce temps, Tanizaki et Kenji irait au commissariat récupéré les dossiers et rapports de police sur cette affaire afin d'avoir toutes les cartes en main.
Chacun allant effectuer ses besognes, Emiko se retrouvait à ne rien faire dans les bureaux. Elle était nouvelle et ne faisait pas à proprement parler parti de l'Agence alors il était naturel qu'elle ne prenne pas part aux enquête. Yosano vint la sauver de son ennui naissant en l'appelant à l'infirmerie.
"Dis moi, tu as réfléchi suite à notre dernière conversation ? Lui demanda sérieusement la médecin.
- Oh ! Euh oui, se souvint Emiko un peu gênée. Je, si ça ne vous embête pas dans votre travail j'accepte votre aide pour comprendre ce que j'ai.
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Plume (temporairement abandonnée)
Fiksi Penggemar"Le Lupin. C'était leur lieu de rendez-vous inavoué à tous les trois. Ils buvaient un verre en se plaignant du travail, des ratéussites ou des suicides difficiles et douloureux. Sakunosuke les écoutait patiemment et partageait un peu de sa journée s...