[ Opération V : Informations ]

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Je m'avançais avec Jeremy dans la petite forêt désertique. Rien, rien mis à part un point d'eau dans lequel nous avons remplis nos gourdes.

« Psss, Jeremy, regarde les trucs jaunes qui brillent là-bas. Lui dis-je.
- Oh mon Caporal, c'est sans doute du sable brillant. Rétorqua le blond, sûr de lui.
- Mais non j'te dis ! Et comment du sable pourrait briller ?
- Bah j'sais pas, en mettant de la crème solaire ?
- T'as passé quel bac pour me sortie cette ânerie ?
- Bac Pro PE
- Ça veut dire quoi ?
- Pôle Emploi.
- Ah oui pas mal ! Bref, pour combien tu vas voir le « sable qui brille », repris-je.
- 164.
- EH MAIS C'PAS DU JEU, ON DOIT DIRE UN CHIFFRE ENTRE 1 ET 10 !
- Lalalalalala j'entends rien ! Cria Jeremy.
- Bon d'accord... 1,2,3 ;
- 164.
- 164.
- Yes ! Allez file ! »

Légèrement déçu, le blond parti en direction du sables brillants. Une balle s'écrasa violemment dans la jambe de Jeremy. Il trébucha avant de chuter.

« Hugh...
- Jerem' ! Attend j'arrive ! »

Trois types munis de keffiehs pour cacher leurs visages sortirent de l'ombre. L'un d'eux se mit à parler, je compris quelques mots « Abandonnez », « avant », « trop tard ». S'ils voulaient nous voir nous incliner, alors il connaît mal La Troupe D'Émeraude ! Je mis mon bouclier en avant puis me rua vers eux. Les balles qu'ils me tiraient étaient renvoyées, je laissa deux énormes entailles sur l'abdomen du premier ennemi. Je mis un coup de pied dans les abdos du second qui fut renvoyé. Je perça le crâne du troisième. Pour finir, je balança mon arme sur la gorge de celui que j'avais repoussé.

« C'est fini... Jérémy ! »

Je m'approcha de lui avant de constater sa blessure.

« J'ai de la vaine ; ils ont raté ma veine, hehe... »

Je fis un garrot sur la jambe de mon ami à l'aide d'un des keffiehs des terroristes, le tout après avoir retiré le bout de fer coincé dans sa chaire.

Après avoir un peu fouillé les corps de nos ennemis, Jeremy prit une carte traçant vers leur base ; « L'Armée Noire ». Tel est le nom de leur groupe. De mon côté, je parti voir le sable brillant ; il s'agissait de trois épis de maïs ; je les pris puis nous retournâmes vers les autres.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda King.
- On s'est fait attaquer... Mais on a vaincu nos opposants et on sait où se trouve leur base. Lui dis-je.
- Je vois... Nous de notre côté on a construit deux tentes et on a fait un feu.
- On à récupéré quelques épis de maïs, mais pas assez pour tout le monde... Reprit Jeremy.
- Je compte les écraser puis les faire bouillir avec de l'eau, continuai-je.
- Oh, vous allez faire du gaude, c'est comme ça que nous nommons la farine de maïs chez nous ! Termina Toshi. »

Une fois le plat terminé, enfin si on peut appeler cela un plat, on va manger de la farine de maïs. DE LA FARINE DE MAÏS. J'suis sûr ça n'aura aucun goût, ce sera fade, visqueux, comme une limace.

D'ailleurs, je me permets de vous couper de votre lecture pour vous poser une question ; vous avez déjà mangé une limace ? Non parce que, je viens de comparer notre plat à une limace, or si le lecteur, ou lectrice ( je ne sais pas ) a déjà mangé une limace et trouve même cela bon ; il aura une trop bonne image de la farine de maïs ! Il faut donc que je trouve une alternative pour ce cas-là... Dites-vous que ça aura le même goût que la bave d'escargot... Beuuuhh... C'est pas bon ! Attendez... Il se peut que des lecteurs aiment bien la bave d'escargot... Et bien... Si c'est le cas, bah vous êtes bizarres !

Alors que nous mangions, tous assis en cercle autour du feu, Jeremy ouvrit la discussion.

« Caporal, vous avez une bague, de qui est-elle.
- Oh, c'est mon père qui me l'a offert il y a longtemps. Elle est en argent et plein de petites pierres précieuses noires la décorent, comme tu peux le voir.
- Tu n'as plus de nouvelle de lui ? Demanda Toshi.
- Ouais, j'sais même plus s'il habite encore en France.
- Pff, il s'est sûrement radicalisé... Reprit King.
- Arrête ça ! Lui criai-je. »

Après que le chauve ait plombé l'ambiance (est-ce que ça se voit qu'il m'a vexé ? PAS DU TOUT), j'ouvris mon sac pour boire un peu d'eau. C'est alors que je vis un grand tissu blanc et vert. En le sortant, je me rendis compte qu'il s'agissait d'un drapeau blanc avec un cœur vert.

« Eh regardez les gars ! J'ai trouvé le drapeau de La Troupe D'Émeraude !
- Wouah ! Lâcha King, surpris.
- Mais c'est génial ! Continua Jeremy.
- Blanc comme la Paix, un cœur car nous prônons l'Amour et vert car c'est la couleur de l'Émeraude, terminai-je. »

Un air de guitare démarra ; c'était Toshi, qui s'apprêtait à chanter ;

« Enfilez votre cape verte et filez avec le caporal
Le plus déjanté de toute l'Histoire ! Montez sur votre cheval
Traversant les déserts chaleureux d'Afrique
Nous combattrons l'ennemi avec tactique.
Riez dès l'arrivée de l'aube,
Pleurez en mangeant du gaude
Et rejoignez La Troupe D'Émeraude. »

Ensuite, nous chantâmes avec notre ami jusqu'à ce que la fatigue nous endormît.

La Troupe D'ÉmeraudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant