Melody Mccall

Prologue

Je m'appelle Melody Mccall, fille de Mélissa Mccall, une infirmière à l'hôpital de Beaucon Hills, et sœur de Scott Mccall, le figurant du lycée de Beacon Hills. D'aussi loin que je me souvienne, ma mère nous a toujours élevés seule moi et mon frère, rien que pour ça, c'est une mère formidable. Je n'ai jamais ressemblé à mon frère, on traînait souvent ensemble mais on n'avait pas le même genre de fréquentation et encore moins de réputation. Si mon frère faisait partie des effacés, je faisais l'objet de rumeurs fausses et infondées. Au début, on ne s'en soucie pas. On s'en fout puis on entre au collège et là, tout devient plus grave. Puis, en 4ème, j'ai arrêté de manger, progressivement, je n'allais plus à la cantine le midi, puis le soir, je cachais mon dîner avant de le mettre à la poubelle. Personne n'en savait rien, je m'étais détachée de tout le monde, totalement isolée. Personne ne s'en était rendu compte jusqu'à ce que, à peine 5 mois plus tard, je ne m'écroule en cours de sport. Ma mère m'a fait examiner à l'hôpital et on m'a diagnostiquée comme une dépressive occasionnelle engendrant des troubles de l'alimentation et du sommeil avec quelques crises d'angoisse en prime. La raison ? Je suis une addictive impulsive. Ma mère m'a gardée 3 ans parce que j'étais passée en dessous de la barre des 40kg. Elle me surveillait constamment, m'obligeait à manger, à dormir, me faisait mille et un test pour les drogues, l'alcool, le tabac ... Bon le test du tabac était très souvent positif puisque je fume. Mais j'essayais un maximum d'éviter le reste parce que les cours par correspondance finissent par vous enfermer encore plus. J'étais coupée du monde, je sortais à peine et je suppliais ma mère de me laisser retourner à l'école chaque jour. Scott essayait de rester aussi proche que possible, mais il me parlait du lycée, de ses sorties et je détestais ça puisque je n'avais rien à lui raconter en retour, tout ce que je faisais, c'était du sport devant des séries que j'avais déjà vues mille fois. Donc on a arrêté de se parler. Vous vous demandez sûrement où est passé mon père dans toute cette histoire, disons que ma mère a pensé qu'un père alcoolique n'était pas indispensable dans notre famille. On était très jeunes Scott et moi, je n'en ai jamais particulièrement souffert à vrai dire, je m'en fous même. Mais Scott en veut beaucoup à notre paternel. Tout ça, c'est du passé. Maintenant, je vais retourner au lycée et tout ira bien.