« bébé sert moi fort que j'oublie que c'est le chaos, autour c'est le chaos.
regarde nous, le destin n'a pas de honte.
les dieux n'ont pas honte, j'ai tout foiré cette année c'est toujours en chantier, est-ce que l'on peut revenir à janvier ?
son regard me traverse le corps comme une longue aiguille.On dirait bien qu'on est cuits, nous deux dans la même voiture, on fonce vers la mort.
On se déteste tellement qu'on refait l'amour, parce que c'est comme de la drogue, on a de quoi planer. Sur son dos, mon corps fait de l'aquaplaning, le problème c'est ça me rappelle pourquoi je l'aime, je revois le début, les premières semaine.
on pourrait repartir à zéro et prendre le premier avion comme dans un film de merde.
c'est du délire.»