13 : L'agression de trop

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1 MOIS PLUS TARD

POV extérieur

Inconnu : « Alors, mademoiselle, que voulez-vous qu'on fasse exactement? » demanda l'homme, un sourire tordu sur les lèvres.

Miyu : « Je veux que vous suiviez un homme », répondit-elle d'une voix glaciale.

Inconnu : « Un homme? »

Miyu : « Oui. Une fois que vous l'aurez localisé, je veux que vous le tabassiez. Faites en sorte qu'il souffre. Je ne veux pas de demi-mesures. »

Inconnu : « Compris. On peut avoir une photo ? »

Miyu : « Bien sûr. Tenez. Il s'appelle Nagisa Shiota. Je vais aussi vous donner son adresse.

Inconnu : « D'accord. »

Miyu : « Je compte sur vous. »

Inconnu : « Pas de problème. »

L'homme se tourna vers son équipe, levant le poing en l'air.

Inconnu : « LES GARS, ON A DU BOULOT! » hurla-t-il, et tous répondirent en chœur :

Tous : « OUI!»

POV Nagisa

Aujourd'hui, c'est mon jour de repos. Yû est parti en sortie scolaire, Aiko est chez sa nounou, et Karma est au travail. Le rêve absolu.

Bon, j'ai un peu menti à mon patron en prétendant être encore en congé maternité, mais franchement, qui va s'en plaindre ?

Je décide de profiter de cette journée pour me balader un peu. Je dois aussi faire des courses, même si mes reins me lancent comme pas possible.

Non, très chères lectrices, ce n'est pas parce que Karma et moi avons passé une nuit torride. C'est juste que depuis mon accouchement, j'ai des douleurs incessantes. Bizarrement, pour ma première grossesse, ça ne s'était pas du tout passé comme ça.

Mais bon, il vaut mieux que je pense à autre chose. Tiens, en parlant d'autre chose... Cela fait un mois que Miyû ne s'est pas manifestée. Franchement, c'est une bénédiction. Au début, Karma voulait appeler la police ou engager un détective privé, mais je lui ai dit que c'était exagéré. Miyû est méchante et mesquine, mais ce n'est pas une psychopathe, si ? Enfin... je crois?

L'été bat son plein, et Tokyo est débordant de vie. Les rues sont bondées, et je me fonds facilement dans la foule. Pourtant, depuis quelques minutes, j'ai une drôle de sensation. Comme si quelqu'un me suivait.

Je me retourne discrètement, mais ce n'est qu'un vieil homme derrière moi. Je soupire, rassuré, et continue mon chemin. Peu après, j'aperçois une boutique de lingerie féminine qui attire mon attention. Pourquoi pas ?

Après tout, il faut bien que je surprenne Karma de temps en temps. Je choisis quelques sous-vêtements élégants, les paie, et sors de la boutique avec un petit sourire. Mais dès que je mets un pied dehors, je remarque un groupe d'hommes qui me fixent. Leur regard est lourd, intimidant.

Je commence à marcher plus vite, mais ils me suivent.

Mon cœur bat à tout rompre. Soudain, je fais l'erreur de courir. Putain, mes reins... Aïe... Je m'arrête dans une petite ruelle pour reprendre mon souffle, mais trop tard : les types louches m'ont suivi.

Inconnu : « Hé, toi ! Tu t'appelles bien Nagisa Shiota ? » lança l'un d'eux, un chauve avec un sourire carnassier.

Moi : « O-Oui... Pourquoi ? » balbutiai-je. Mais putain pourquoi j'ai répondu moi ?

𝗣𝗮𝗽𝗮 | |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant