Je tourna le regard en direction de la voix. Rapidement, un individu possédant le même habit que la statue arriva.
« T'as raté le casting d'Ass*ss*n Cr**d et tu te retrouves ici ?
- T'es un rigolo toi, souffla-t-il. Guilias, tu as sans doute vaincu Alsaydli, qui était chargé de te convaincre, mais sache que je te veux vraiment dans nos rangs.
- Rah je me boufferai bien une fraise moi... Le coupai-je.
- Tsss, mais réfléchis un peu ! S'exclama-t-il. Ouvre les yeux ! Tu vois bien que nous autres, arabes, tout le monde nous hait ! La France nous tient en horreur et nous subissons bavures policières sur bavures policières avec nos camarades africains ! Les gens nous insultent, nous crachent dessus, nous dénigrent ! Et tu continus de les défendre ? N'as-tu pas honte, pleutre ? Tu contribus à ce monde, est-ce cela que tu veux ? Voir ton fils se faire insulter, frapper à cause de ses origines ? Es-tu fou ?
- Rah tu parles beaucoup le cosplay raté. Tu sais que si certains français nous tiennent en haine c'est à cause des gens comme vous ; vous semez la terreur au nom de notre religion, ce qui n'est qu'un prétexte et ainsi les amalgames fusent. Eh ben, tu peux toujours te rendre, faute avouée à moitié pardonnée ; je t'offrirai une fraise tien ! »L'homme capuché se mit à ricaner. Son rire était grave et strident ; comme un vieux grincement de porte. Curieux, j'appuyais davantage mon regard sur lui.
« Demeuré... Imbécile, tu es stupide ! Oui ! Je te reproche de ne pas respirer à la hauteur où je respire. Me dit-il, en me regardant de haut. J'ai créer cette organisation au nom de ta religion. J'ai perpétré des massacres au nom de ta religion. J'ai fais couler le sang au nom des tiens ! Et pourquoi ? Pour qu'on soit vue à notre juste val-
- Menteur ! Tu veux juste propager le vice et la haine ! Je ne veux plus entendre un traître mot sortir de ton orifice buccal ! »Alors que je me mis en garde, un coup de poing aussi rapide que l'éclair brisa ma défense avant de littéralement éclater mon visage comme une fenêtre. Je fus sonné et je saignais du nez. Il me mit une série de coups de poings monstrueusements violents au niveau du ventre et du visage. J'étais paralysé, je ne pouvais bouger. Mes bras longeaient mon corps. J'encaissais sans contrer. J'étais cette brebis face au lion ; vulnérable.
« Tu vas maintenant mourir, Salim !! »
Je me pris un direct du gauche, qui était d'ailleurs glacial. Son coup visait vers le bas. Ainsi, mon crâne s'écrasa contre le sol. Le béton fut fissuré et mes cheveux n'attendèrent pas longtemps avant de se baigner dans mon sang. Je souffrais... J'eus l'impression que des centaines d'aiguilles déchiraient lentement ma chaire. Il s'agissait de la pire des sensations que je n'ai jamais éprouvé !
« Il est mort. Nul ne peut survivre après autant de coups. »
Moi ? Mort ? Je l'ai déjà été contre le robot... Aha... Je ne peux pas mourir... Je défends la meilleure cause ; alors il est de mon devoir d'attendre un miracle... Un miracle, un miracle !
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La Troupe D'Émeraude
Akcja« Enfilez votre cape verte et filez avec le caporal Le plus déjanté de toute l'Histoire ! Montez sur votre cheval Traversant les déserts chaleureux d'Afrique Nous combattrons l'ennemi avec tactique. Riez dès l'arrivée de l'aube, Pleurez en mangeant...