Relève-moi

•Chapitre 41

Point de vue d'Angie.

     Il se fait tard et je suis avec mon chéri dans la voiture entrain de contempler la magnifique vue qui s'offre à nous. Il fait très froid à l'extérieur et cette ambiance me fait énormément pensée à une des scènes du film the vow.

     Je demande à Alvin s'il connait le film et je lui raconte la scène. Il fronce les sourcils puis commence à se déshabiller, sur le moment je me demande pourquoi il fait ça puis je devine vite son idée et je fais de même. Je me déshabille à mon tour en restant qu'en sous-vêtements, puis il ouvre sa portière et un froid glacial se fait ressentir. Il fait un tour pour rejoindre ma portière et l'ouvre, il m'attrape par la main et on se met à courir vers l'eau. On plonge sans recul et je ne peux décrire à quel point elle était gelée. On ressort puis nous rejoignons la voiture en tremblant.

     Une fois à l'intérieur je commence à trembler et je remarque les lèvres d'Alvin qui prennent une autre couleur à cause du froid. On se sèche avec une serviette qui se trouve à l'arrière et nous nous habillons. Mais avant de mettre mon t-shirt, il me prend mes deux mains, les approches de sa bouche et commence à souffler doucement pour me les réchauffer. J'ai l'impression d'être dans le film tellement la scène est similaire.

     Je me rappelle de la première fois que je l'ai vue, je les trouvais extrêmement mignons et les jalousais en rêvant d'être à la place de Paige. Maintenant je le suis, avec l'homme que j'aime.

     Je souris en le voyant aussi attentionné à mon égard. Puis j'enlève mes mains et m'approche de lui pour l'embrasser. Il me caresse la joue et je sens des frissons me parcourir le corp. c'est fou comme une seule personne peut nous faire ressentir de telles choses.

     Ses mains commencent à descendre le long de mon cou et sa bouche quitte la mienne pour déposer des baisers là où sa main se trouvait. Je le repousse doucement pour enlever la serviette qui couvrait mon corps et me met à califourchon sur lui. Le sentir si près de moi est indescriptible, mon cœur bat la chamade et je sens que le sien aussi.

Son corps près du mien,

On a voyagé loin, ses mains baladeuses m'ont fait comprendre que je suis sienne,

Et cette soirée est inoubliable.

****

     Ce matin, je me lève tôt pour emmener mon chaton chez le vétérinaire. Bien qu'il semble en bonne santé, mais on ne sait jamais. Je veux lui faire quelques examinations. Alvin a voulu venir avec moi donc là, on est en route, le chaton dans mes bras.

— Tu as trouvé un nom pour ton chat? me demande-t-il.

— C'est une femelle, j'hésite entre Dina et Dixie.

— Pourquoi pas un qui commence par un A, comme Alvin et Angie, je roule des yeux, il n'est vraiment pas possible ce garçon.

— Tu as cru que c'était notre enfant imbécile.

     Il hausse les épaules et je me met à le fixer. Ce n'est pas une si mauvaise idée après tout, mais c'est mon chat pas le nôtre. Donc je pense que mon choix final est Dixie, c'est mignon tout comme cette petite boule de poile.

     Le rendez-vous chez le vétérinaire s'est bien passé, Dixie ne souffre d'aucune maladie en particulier et il m'a dit de la vacciner jusqu'à ses deux mois car pour l'instant c'est impossible. Au moins à présent je sais comment je dois la nourrir. Même si c'est difficile pour elle de vivre loin de sa mère. Mais d'après le médecin, les miaulements qu'elle faisaient étaient signe d'abandon. Pauvre petit chat...

     Alvin m'affiche un sourire chaleureux et m'embrasse le front avant de nous diriger vers la sortie. Une fois arrivés devant la porte, celle-ci s'ouvre sur une jeune fille avec un bébé dans ses bras et un chien attaché avec une laisse. Elle fixe Alvin sans retenue et je racle la gorge. Alvin de son côté n'a pas cillé une seule fois et semble choqué, j'ai raté quelque chose?

— Regarde c'est qui mon bébé, celui qui nous a abandonner, dit-elle à l'intention de mon copain, je fronce les sourcils.

— Je peux savoir ce qui se passe? demandée-je

— Alvin...

     Elle baisse la tête et me regarde avec des larmes qui commencent à couler.

— C'est le père de mon pauvre enfant.

     À l'entente de ces mots, je vois floue et mon cœur bat la chamade. Je ne sais plus quoi faire mais à cet instant précis, je me sens brisé en mille morceaux.

     Comment peut-il me cacher une telle chose?