Forever And Ever In The Sky

Chapitre 28

Point de vue de Victoire :

Je vérifia une dernière fois ma tenue devant le miroir. Jonathan devrait arriver d'une minute à l'autre. Je me suis habillée simplement, un legging noir polaire, avec une robe pull rose et des bottes noir pour avoir bien chaud. À cette période de l'année il fait très froid et il a neigé il y a quelques jours laissant encore une couche épaisse de glace dans la cour du manoir. Noël est passé très vite, Alexandre et moi avons passés notre journée en pyjama à boire des chocolats chaud et regarder de vieux films, on a beaucoup rigoler, je crois que c'était l'un de nos meilleurs moments à tout les deux. Il avait un sourire jusqu'aux oreilles quand il a découvert le t-shirt de air-football que je lui avais offert et moi j'ai eu le droit à un livre collector de l'un de mes romans préfères à savoir Roméo & Juliette. Nos parents, eux, ce sont contentés de rajouter de l'argent sur nos comptes en banques.
Mais rien ne pouvais gâcher ce moment pas même mes parents, à Noël j'ai l'impression de retourner en enfance. Mais comme chaque année, c'est passé trop vite et je dois déjà attendre l'année prochaine pour revivre ça. La sonnerie retentit et je souris tout excité à l'idée de sortir ce soir. Je cours presque dans les escaliers, mes parents sont déjà à la porte entrain d'accueillir Jonathan qui me lance le plus beau des sourires en me voyant. Alexandre est dans le canapé et me lance un hochement de tête qui je sais veux dire beaucoup de chose, comme "bonne soirée" " fais attention à toi" etc...
J'enfile mon manteau polaire en fausse fourrure, et je dépose en baiser sur la joue de Jonathan pour lui dire bonsoir.
- Prend soin d'elle mon garçon. Dit sérieusement mon père en serrant la main de Jonathan.
- Et ne rentrez pas trop tard ! Renchérit ma mère, je lève les yeux aux ciels et pousse Jonathan vers la sortie en même temps que moi.
Il pose sa main dans mon dos quand nous descendons les marches, près à me rattraper si je glisse sur du verglas. Il est vraiment très prévenant. Je suis surprise de voir qu'il n'y a pas de chauffeur à l'avant et que c'est lui qui va conduire tout seul. Génial, enfin un peu d'intimité !
Il m'ouvre la portière et la ferme derrière moi, quel gentleman !
Et avant même d'avoir démarré, il a déjà pensé à allumer le chauffage.
Le trajet ce passe silencieusement, Jonathan est concentré sur la route, et moi je regarde par la vitre le paysage passé. Malgré le faites que ce silence n'est pas gênant en sois, moi je le suis, comment vont réagir Jonathan et Barthelemy lorsqu'ils vont découvrir que l'un et l'autre vont être à la même soirée. Peut-être que Jonathan sans doute, après tout Derek est son meilleur ami, alors ça semble logique que Barthelemy soit là. Je malmène mes doigts en voyant que nous passons le centre de Sky. Je n'ai jamais était aussi près du Sud de la ville et dans quelques minutes je vais partager une soirée avec mes amis à la frontière du territoire des démons. J'espère que personne ne fera de vagues. Et si c'est le cas, j'espère que Barthelemy n'en fera pas partit.

Nous arrivons enfin sur la place, un bon nombre de véhicules en tout genre sont déjà garés. Comme je me doutait Jonathan vient m'ouvrir la portière, je lui lance un sourire et une fois la voiture fermée nous avançons guidé par les bruits de rires et la musique qui se propage autour de nous. L'ambiance est festive, tout le monde à un gobelet à la main, certains sont même déjà bien amoché, à en jugé le groupe de garçons complètement bourrée devant lequel on vient de passer. Jonathan place sa main dans mon dos, cette fois-ci pour me protéger et je me sens tout de suite plus à l'aise. Il y a des torches un peu partout qui donne un côté chaleureux aux terrains. Des tables sont placés un peu partout avec des centaines de gobelets remplis à rabord et des amuses bouches en tout genres. Quelqu'un m'attrape le bras, je me braque tout de suite, mais me détend aussitôt en croisant le magnifique sourire d'Elise. Je me jette dans ses bras et elle rigole. Sa bonne humeur m'avais encore plus manquais que je l'avais cru.
-