21 avril 1916

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21 avril 1916


Les journées sont longues dans les tranchées, à croire que le temps ne passe pas. Nous cherchons à nous détendre et à penser à autre chose en jouant aux jeux de cartes ou en fumant une cigarette entre camarades. Au départ il était difficile pour un non fumeur d'accepter une cigarette mais avec cette angoisse qui nous ronge, on apprend vite à adopter le tabac qui est un remède contre la peur.

Bien sûr nous pensons chaque jour à nos femmes et nos enfants qui nous attendent à la maison. Aujourd'hui pendant que certains soldats s'occupent comme ils le peuvent, je t'écris une lettre Marie,ma chère et tendre femme. Cette lettre sera envoyée en ce jour parmi les deux millions d'autres lettres écrites. Je te donne de mes nouvelles afin que tu puisses rassurer tout le monde. Sais-tu combien vous me manquez toi et les enfants?

Verdun et ses soldats françaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant