Karmagisa [En Pause - Travail En Cours]

Chapitre 5

PDV Nagisa

  Lorsque je me réveille, le salon est plongé dans le noir et je sens quelque chose me caresser la tête. Je me frotte les yeux et relève la tête. Je me rends alors compte que mon oreiller est juste la poitrine de Karma. Je rougis d'un coup. Heureusement qu'on est dans le noir, j'ai pas envie que Karma me pose des questions gênantes. Ce dernier, ayant capté que je m'étais réveillé, tourne la tête vers moi et semble me sourire.

Karma : Coucou toi. Bien dormi ?

  Je baille pour seule réponse et Karma rigole doucement. Je me demande toujours pourquoi il est aussi gentil et protecteur avec moi. Je n'ai rien fait de spécial pourtant. Je replace ma tête sur sa poitrine et Karma entoure ma taille de ses bras. La lumière s'allume brusquement. Je gémis, me retourne et cache ma tête dans la poitrine de mon hôte. En gros, je suis sur Karma, mes genoux à côté de ses hanches et je suis agrippé à son T-shirt. Pour la lumière, c'est sûrement pas Karma qui l'a allumée, étant donné que je ne l'ai pas senti bouger. Sinon, c'est qu'il est vraiment rapide.

??? : Karmanounet ! On est de retour !

  Je sens Karma pousser un grand soupir.

Karma : Salut. Dis, tu pourrais pas éteindre la lumière s'il te plaît ? Tu aveugles quelqu'un et c'est super désagréable.

??? : Oh, pardon mon Karmachou ! Mais si j'éteins la lumière, je vais pas pouvoir venir te voir et te faire un gros câlin !

Karma : La place est déjà prise.

??? : Comment ça ?

  J'entends la personne s'approcher du canapé et je sens son regard me fixer. Je reste caché dans la poitrine de Karma, je suis fatigué, j'ai envie d'aller au lit mais je n'en ai pas la force.

??? : Oh ! Mon bébé d'amour s'est trouvé une amoureuse ?!

  Forcément. Avec mes cheveux longs, les gens ne réfléchissent pas et ont toujours la même conclusion : je suis une fille. Eh ! Mais attends ! Comment ça, "une amoureuse" ?!

Karma : Maman ! De un, c'est un garçon. De deux, il est fatigué et il aimerait juste que tu éteignes la lumière.

Mme Akabane : Mais-

  La lumière s'éteint soudainement. Merci, Dieu de la lumière.

Karma : Merci papa. Allez, bonne nuit, vous deux.

Mme Akabane : Et mon câlin alors ?

  Karma soupire et ignore son commentaire. Il me porte façon mariée et monte dans sa chambre. Il me pose doucement sur le matelas avant d'aller fermer sa porte. Je me lève en saisissant mon pyjama et mes affaires de toilettes et vais dans la salle de bain qui communique avec sa chambre. Je me déshabille et enfile mon pyjama gris, avec le nez et les deux yeux d'un koala sur le T-shirt. Je me brosse les dents et reviens dans la chambre de Karma. Ce dernier se glisse dans la salle de bain une fois que j'en suis sorti. Je me glisse dans les draps et me mets sur le ventre en flânant sur mon téléphone.

  Quelques minutes plus tard, j'entends la salle de bain s'ouvrir. Je relève la tête sur un Karma torse nu, avec comme simple pyjama son caleçon. Karma me fixe en me souriant et je plonge ma tête dans l'oreiller, en rougissant jusqu'aux oreilles.

Karma : Bah alors, t'es gêné ?

  Il rit de bon cœur et se glisse dans les draps avant d'éteindre sa lampe de chevet. Je relève la tête, toujours rougissant, et continue à traîner sur mon portable. Je m'endors au final quelques minutes plus tard, trop fatigué pour veiller.