C'est un peu comme si le soleil avait laissé transparaître ce temps gris et maussade qu'on redoutait tant. Un peu comme si Nagasaki décidait de se rebeller. Comme si le sourire affiché sur ces visages étaient encore plus tristes et creusés que ces mannequins qui ne tiennent plus debout.
Les gens se préoccupent des autres seulement pour y coller une quelconque opinion. Personne n'est capable de s'attarder sur vous pour vous tapez sur l'épaule et vous demander ce qui ne va pas. Personne ne peut apercevoir la détresse derrière un visage. Personne ne peut. Personne ne veut.Qui voudrait ? Ça ne les intéresse pas, ça ne les regardent pas.
La société est passive. On regarde ce qu'on nous montre et on consomme ce qu'on veut bien nous donner. Finalement, c'est un peu comme si on se demandait pourquoi les gens pauvres ne boivent pas de caviar.
La vie nous trompe. On nous ment comme de vulgaires moutons comme si nous n'étions que des incapables. Nous ne savons qu'acquiescer ce qu'on nous dit. Et puis on se plaint. Comme si le problème venait simplement des autres.
Ce monde me fait peur. On est en train de se consumer à petit feu. Un amas de cendres commence à se faire de plus en plus grand. Mais personne ne réagit. Je suis effrayée à l'idée d'être seule consciente de cette atrocité.
Je regarde patiemment en espérant que les gens prendront conscience.
Je regarde, mais moi non plus, je ne fais rien.
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Monde de tarés
Short StoryC'est un peu comme si le soleil avait laissé transparaître ce temps gris et maussade qu'on redoutait tant. Un peu comme si Nagasaki décidait de se rebeller. Comme si le sourire affiché sur ces visages étaient encore plus tristes et creusés que ces m...
