"Partie 8"

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« Partie 8  »

~ Mercredi matin ~

Je me prépare direction le centre, j’avais été voir si la pièce pour recevoir la famille de Mehdi était prête. Ensuite j’ai été dans mon bureau, et je continuais de travailler pour les parloirs de d’autres détenus. A midi je vais manger avec le groupe, puis je me dirige vers l’accueil il était déjà 13h45 ils n’allaient pas tarder à arriver. A 14h, il étaient tous là. Je les salues et je les emmène devant la petite pièce. 

Moi: C’est bon je vais le chercher ?

Madame Ozcan: Oui allez y.

Je leur souris et je fais signe au garde d’aller le chercher. 

Moi: J’entre d’abord je lui explique tout car il n’est pas au courant et après je viens vous chercher d’accord ?

Lounès: Ok. *j’entre dans la pièce*

# Dans la peau de Mehdi # 

Je viens juste de revenir du réfectoire, j’étais sur mon lit en train de réfléchir à toutes ces histoires quand un garde me sort de mes pensées:

Le garde: Mehdi parloirs.

Moi: Quoi ?

Le garde: Lève toi t’as un parloir !

J’ai tout de suite su que c’était pour avoir un entretien avec un avocat vu que j’ai plus le droit au parloir, le garde ouvre ma cellule, me met les menottes et on avance. Il y a un truc que je ne comprend pas ? Pourquoi on va pas dans les salles de parloirs normales …

Moi: T’es sur qu’on s’est pas trompé de route ?

Le garde: La ferme T’as déjà de la chance d’en avoir un.

Moi: Okay okay. On arrive devant une porte, il me défait les menottes, mais me tient toujours en avançant dans la salle. Moi: Lâche moi *au garde*

Le garde ne dit rien et regarde l’assistante sociale (As) mais pourquoi elle est là celle-ci. Si j’ai un parloir avec elle j’appelle pas sa un parloir, bon j’avoue qu’elle est mignonne hein. Non Mehdi la ferme on dirait un canard.

L’assistante sociale: Laisser le. *le garde part*

Je m’assois, elle s’assoit en face de moi.

Moi: C’est pas un parloir que j’ai n’es pas ?

As: Si vous allez avoir un vrai parloir, avant que vous me disiez que je sers à rien sachez que ce n’est pas pour vous acheter. C’est juste qu’on vous punit parce que vous n’avez pas respecté les lois mais si nous ne les respectons pas nous somme aussi hors la loi.

Moi: Mais qu’es que je fais ici alors ?

Moi: Restez ici je reviens. 

Elle se lève et sort de la pièce, je sais pas pourquoi cette femme elle a du caractère et sa m’énerve ! Elle croit trop que je vais lui obéir, je m’appelle pas Mehdi Ozcan pour rien.

5 minutes après la porte s’ouvre, mais qu’es qu’ils font là ? Toute ma famille est là même ma petite sœur, je suis un bonhomme je dois pas montrer mes sentiments mais là c’est dur …

L ‘assistante sociale: Bon je vous laisse, si vous avez un problème je suis à côté.

Ma mère *les larmes aux yeux*: Encore merci Myriam.

L’as: Ne me remerciez pas. 

Puis elle part. Je me lève directe et je prends mes parents dans mes bras. Ma mère pleurait, qui je suis pour faire pleurer ma mère ? Je lui répète un million de fois ce mot si facile à prononcer mais les actes qui le représente sont tellement dur à exercer. Moi: Je suis désolé maman pardonne moi.

Chronique de Myriam: Un métier, une rencontre, un avenir tout tracé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant