Nos mains en l'air - Coline Pierré

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4ème de couverture :

Voici l'histoire d'un garçon et d'une fille qui ne devaient jamais se croiser...
Victor n'a pas le choix: dans la famille Kouzo, on est braqueur de père en fils.
Pourtant, lui est un garçon sensible qui ne rêve que de bonnes actions.
Yazel, orpheline espiègle et atteinte de surdité, vit chez sa détestable et richissime tante qui voudrait la façonner à son image.
Mais il suffit d'une rencontre de nuit, lors d'un cambriolage de manoir, pour que leurs vies prennent soudain un tour réjouissant.
Les voilà sur les routes d'Europe, pour un voyage extravagant et poétique, loin de leurs familles de dingos !
Et si l'amitié, c'était se reconnaître dans l'autre, en dépit de toutes les différences ?

Mon avis :

Commençons par le plus beau point du livre (et il y en a !) : les personnages.
L'autrice nous entraîne ici avec une délicatesse extrême dans les chemins tortueux de personnages possédant une sensibilité hors du commun. Que ce soit les deux protagonistes principaux Victor et Yazel ou les personnages secondaires en apparence moins "humains" (par "humains", j'entends ici "pourvus de bons sentiments"), chacun n'en est pas moins attachant.
L'histoire est également un bon point positif. Si elle peut paraître dans un premier abord un peu étrange, on ne se lasse pas ensuite de tourner les pages pour découvrir toujours plus de cette aventure hors du commun.
Victor et Yazel partent voyager dans une partie de l'Europe, traversant la France, l'Italie et encore d'autres pays. Et alors que les kilomètres défilent au compteur, leur amitié ne cesse de progresser dans leurs cœurs. En à peine quelques heures se forgent entre eux une confiance qui se ciment au fur et à mesure des péripéties et qui nous amène à aimer encore plus ces deux personnages.
Je dirais qu'à peine après avoir lu la première page, je ne pouvais m'empêcher de continuer à dévorer les aventures de ces héros qui deviennent presque des amis à nous aussi, spectateurs de leur rencontre.
On comprend que l'amitié n'a pas d'âge, de sexe ou d'identité propre et que finalement c'est juste une confiance et un attachement mutuel ou, comme le souligne si bien le résumé, le fait de "se reconnaître dans l'autre".
Alors oui, Victor est un homme de 21 ans fils de braqueur, oui, Yazel est une (petite) fille de 12 ans orpheline recueillie par de riches bourgeois.
Mais peut être que toutes leurs ressemblances résident là, dans l'impression de se soutenir dans les épreuves de la vie.
Sans doute que ces deux personnages nous touchent particulièrement par ce désir de comprendre la vie, de saisir le fil du temps pour le retenir sur un moment présent et d'ancrer encore plus profondément leur présence dans nos cœurs.
Pour terminer, je pense que Nos mains en l'air est un de ces livres dont l'on se souvient des années après pour la façon dont il nous a aider à avancer nous mêmes en même temps que ses personnages.

On en ressort perdus, quelques larmes sur les joues mais surtout avec un énorme sourire collé aux lèvres.

La citation :

"Le vent est au bruit ambiant ce que serait à la lumière un nuage qui s'amuserait à jouer autour du soleil, le cacher, le dévoiler, passer devant, tourbillonner autour."

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 14, 2019 ⏰

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