Destinée Prince et Regulus Belmort laissèrent Salazar faire un tour dans Près-au-lard. Salazar était déçu mais ne le montra pas comme toujours. Il avait toujours su caché ses émotions, un dons très utile pour survivre chez Voronov. Sa mère essayait de le faire rire, de le faire sourire, mais plus il grandissait et moins elle faisait l'effort. Pourtant jusqu'à ses six ans, Salazar avait eu une enfance heureuse avec sa mère pour seule compagnie. Voronov n'avait été véritablement présent que dès l'instant où il avait pratiqué la magie instinctive avec une telle force que le sorcier avait commencé son apprentissage dès le jour suivant. A partir de ce moment, Salazar avait quitté l'enfance et avait dû grandir immédiatement. Il avait conservé des moment intimes avec sa mère, pouvant échanger en Fourchelang, langue que Voronov ne comprenait pas. Mais ces quelques instants avaient été si rares. Salazar en voulait à ce précepteur et un peu à sa mère de lui avoir enlever une partie de sa vie, de l'avoir coupé du monde extérieur pendant treize ans. Enfin, c'était fini et grâce à ce père si terrifiant. Sa mère l'avait abandonné à cause de lui au dire des paroles de Destinée Prince pendant la visite du village. Elle essayait de lui expliquer. Salazar ne faisait aucun effort pour lui montrer qu'il comprenait un peu. Il ne pensait qu'à une chose : trouver un moyen de retrouver sa mère. Il allait tout faire pour devenir puissant. Il allait leur montrer de quoi il était capable, d'être un digne héritier des Belmort. Il marcherait dans les pas de son ancêtre et deviendrait un puissant sorcier dont tous respecterait ses connaissances et sa magie immensément puissante. Il ne serait pas le garçon triste et seul de ses étranges souvenirs qui venaient parfois peupler ses nuits. Il ne serait pas le fils caché de Voldemort.
« Allez ! En voiture ! s'exclama Destinée avec un grand sourire.
Ils étaient arrivés à la sortie du village et Destinée montrait très fière un étrange engin. Salazar demanda ce que c'était et avec connaissance, Destinée présenta la voiture : une vieille citroën du début du siècle. Elle adressa un clin d'œil à Salazar et le poussa gentiment vers la porte arrière de la vieille voiture noire, garée sur le bord d'une route en terre. Regulus s'installa devant à côté de Destinée qui démarra la voiture. Un puissant crack ! retentit et la voiture sauta sur une route, évitant d'autres voitures sur une route goudronnée. Salazar regardait impressionné. Il était partagé entre la joie d'utiliser ce moyen de transport et la tristesse de partir sans rien. Un bang ! résonna alors et ils roulaient maintenant sur une route de campagne puis ils traversèrent une route avec plein de voie où la circulation était beaucoup plus intense. Après plusieurs saut dans l'espace, ils roulaient sur l'eau, traversant la manche comme si c'était encore un chemin de terre. A nouveau, ils furent projeté dans une rue pavée d'un village où le cloché de l'Église sonnait dix heures. Salazar regardait la route sinueuse que la voiture empruntait maintenant. Le chemin se transforma en route forestière et Salazar sentit un léger souffle lorsque la voiture traversa une arche en pierre entourée par la forêt. Dès que le véhicule traversa, Salazar vit une immense plaine vallonnée et luxuriante. Il vit alors sur une petite collines, au milieu de nulle part, une maison en briquettes rouges, étroites et hautes de trois étages. Madame Prince gara sa voiture sur la petite pente qui menait à une porte de garage. Salazar sortit, excité par cet endroit, merveilleux et magique. Il sentait la magie partout autour de lui, les odeurs de fleurs communes et d'autres plantes aux propriétés magiques. Il regardait tout autour de lui, la petite barrière blanche qui se terminait dans un buisson touffu et fleurie au bout du terrain en pente douce ; l'escalier en pierre grise et blanche qui montait vers une porte verte écaillé et usée, passant sous une grande fenêtre où des odeurs de cacao, de pain aux épices et de caramel s'échappaient.
« Voilà, fit madame Prince avec un sourire. La Pension Prince, pour enfants magiques ou non, perdus ou abandonnés.
Encore sous le choc, Salazar n'écoutait pas. Il suivait les deux sorciers, grimpant l'escalier jusqu'au palier. La porte d'entrée ouvrait sur un long couloir peuplé de fleurs et de plantes. L'entrée était plus longue que ce que l'on pouvait pensé lorsqu'on voyait l'extérieur de la maison qui paraissait étroite et petite. Ici, encore, Salazar sentait la magie et un concentré d'enchantements et de sorts dans ce lieu. Il regardait les plantes qui encombré les murs et le plafond, certaines paraissaient dangereuses. C'était une serre privée qui embaumait le rez-de-chaussé. Le couloir donnait sur deux escaliers. Un, immédiatement à droite, descendait vers le garage et était surmonté d'une immense fenêtre qui donnait sur le devant de la maison, toute ouverte. L'escalier était en bois clair avec une rambarde blanche. Des plantes pendaient au-dessus et suivait la descente vers le sous-sol. Le second escalier, en bois également était face à l'entrée juste avant une arche blanche. Là encore, des fleurs le recouvraient, accrochées à sa rambarde ou posées sur des marches. Deux portes fenêtres permettaientt d'avoir accès à un petit balcon, où d'autre plantes prenaient la place en grande partie, laissant juste une place pour une table en fer bleue et deux petites chaises également bleue. Salazar retrouvait un peu les souvenirs de l'autre temps, même si trop jeune à l'époque il en gardait peu. Il suivit le duo, passant devant la cuisine ouverte sur la pièce à vivre. Un demi-mur séparé la cuisine et le reste du rez-de-chaussé. Au dessus, entre un mur et un poteau en bois peint blanc, des étagères fessaient la séparation. Elles étaient remplit de tasses, verres et assiettes de toutes les couleurs. La cuisine n'était pas très grande. Les meubles en bois étaient blanc avec un plan de travail en bois clair avec des nuances rouges. Le carrelage au sol délimité la zone et s'arrêtait au niveau du parquet du couloir de l'entrée. Une immense table, plus haute que la normal en bois sombre, occupé le centre. Dessous, une planche avait été ajouté, permettant de mettre des chaudrons pour potions, une balance et des fioles remplis d'ingrédients. Une Elfe de maison fredonnait devant une cuisinière blanche. L'elfe s'inclina et salua Salazar comme un bon copain. Salazar lui sourit, étonné de la réaction de la créature qui était habillé avec un petit t-shirt bleu où on pouvait lire : « Cool Baby » inscrit en blanc, devant. L'elfe avait des poils sur le crâne levé en une immense crête. Destinée fit les présentation :
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Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu
FanfictionEn 2021, Albus Potter et son ami Scorpius Malefoy tentent de sauver Cedric Diggory. En voyageant dans le temps, ils détraquent la naissance d'un jeune garçon. Né en 2000, Salazar Belmort se retrouve avec une nouvelle vie : une naissance en 1980, un...