— 1997, Brésil —
Dans une petite ville brésilienne, quelques enfants couraient dans les rues en jouant.
Ils s'étaient arrêtés en plein milieu de l'une d'entre elles, avant de fabriquer des cages de football avec leur vêtement.
Ils jouèrent avec le ballon, notamment un jeune brésilien, répondant au nom de Neymar, qui savait déjà faire des merveilles, à seulement cinq ans.
Il dribblait ses copains, très vite agacés par le jeune garçon, qui jouait pratiquement seul, et ne pensait pas au collectif.
— Ney, passe le ballon ! Tu joues seul t'es vraiment méchant !
— C'est pas de ma faute si vous êtes nul.
Il tira la langue à ses coéquipiers, tous étonnés.
— Toi-même !
— Non toi !
Ils entendent un raclement de gorge, et prirent peur. Le vieillard du quartier les regardait, d'un air méprisant.
Il n'était pas bien méchant, mais selon les enfants de la ville, son visage faisait peur aux plus jeunes. Dont eux.
Ils prirent le ballon et leur vêtement avant de déguerpir en vitesse, ne voulant pas rester aux côtés du vieillard.
Ce dernier sourit, semblant apprécier ce genre de moment.
Le groupe d'amis courait alors dans les ruelles de São Vicente, ville dans laquelle Neymar a déménagé il y a deux ans, étant à la base originaire de Mogi das Cruzes.
Le jeune fan de football s'arrêta au bout de la rue, en voyant son père l'attendre devant une maison qu'il ne connaissait même pas.
Il savait qu'il devrait rentrer chez lui.
— Neymar ! Rentre maintenant. Il se fait tard.
— Mais papa, je veux encore jouer...
— Tu auras tout le temps demain, ne t'en fais pas.
Le jeune garçon soupira avant de faire un signe de la main à ses amis, et de récupérer son ballon pour rentrer chez lui en traînant des pieds.
Il adorait jouer au football de rue. Il était très doué, et à seulement cinq ans, il savait déjà ce qu'il voulait faire dans les années à venir.
Il prit la main de son père pour marcher jusqu'à la maison.
— Papa ?
— Oui ?
— Plus tard, je deviendrai footballeur. Je surpasserai Pelé, je vais devenir le meilleur.
— Si tu le dis Neymar. En attendant, va aider maman à faire la cuisine.
Le petit lâcha la main de son père pour courir jusqu'à l'intérieur de la maison, pour aider sa mère à cuisiner.
Neymar Senior sourit en regardant son fils. Il avait de grandes ambitions.
— 1997, Afghanistan —
— Cours, Mercy ! Ne te retourne pas !
Dans des pays où règne un calme absolu, dans d'autres, la terreur et le chaos étaient de sortis.
En Afghanistan, dans les rues de Barmyan, chaque être humain était maître de son destin, dans cette guerre sans fin.
Une fillette de seulement cinq ans, se mit à courir aux côtés de sa mère adoptive, évitant les projectiles.
Les larmes dévalaient sur ses joues, elle était secouée par des sanglots incessants, mais ne cessa pas de courir.
Fuir était synonyme de vivre dans ce pays. Et rester au même endroit était synonyme de mort.
Les habitants souhaitaient tous éviter cela, mais malheureusement pour certains, leur destin était de périr sous les bombes et les amas de poussières, de maisons, détruites.
Leur pays était en pleine guerre civile, et ce depuis déjà un an.
Au beau milieu des explosions, la jeune fille attrapa le bras de sa mère, le souffle saccadé.
Cette dernière avait vu quelque chose dans le ciel, qui ne présageait rien de bon.
Les autorités, dès leur arrivées en France, avaient pris en charge tous les réfugiés, les migrants, il y a cinq ans, pour les rapatrier en Afghanistan.
La petite Mercy avait miraculeusement survécu, et tout le monde parlait d'elle dans le monde entier.
N'ayant plus de famille, depuis le décès de sa mère, elle fut confiée à une jeune femme qui a à présent la trentaine d'années, avec deux autres enfants.
Elle allait à l'école il y a de cela quelques mois. Mais la guerre s'est aggravée et les écoles furent toutes détruites.
Pourtant, son destin était de courir pour se sauver, où y laisser la vie.
Une explosion retentit derrière elle, faisant trembler les murs de l'immeuble.
Elles se bouchèrent les oreilles, le temps de quelques secondes.
Fuir, courir, se cacher. Et cela tous les jours pour espérer trouver de la nourriture, dans la seule épicerie de la ville n'étant pas détruite, qui était à l'autre bout de l'endroit où vivait Mercy.
— C'est bon maman ?
— Je ne sais pas, nous allons rester cachées au cas où.
La petite se réfugie dans les bras de sa mère, sans faire de bruit. Elle entendit des pas, tout proches de l'endroit où elles se sont cachées.
La mère plaqua sa main sur la bouche de Mercy, essayant d'écouter la conversation, en vain.
Les bruits de pas s'éloignèrent, et une nouvelle course se préparait pour qu'elles regagnent leur domicile.
Courir, ou mourir ?
« On, m'a tendu la main, et je suis, en vie. »
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J'espère que cela vous plaît !
-trenteseptkm
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mercy» NEYMAR JR
Fanfic- deux vies, brésiliennes et afghanes. - l'un, pays où règne le football dans tous les coins de rue, et où rêver est synonyme de réussite, pour les enfants qui pratiquent ce sport. - l'autre où les bombes explosent à perte de vues, où même les cor...