Partie 1 - Chapitre 21

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- Hello ! Dis-je en souriant en rencontrant le nouveau venu.

Il s'approcha de moi et me claqua la bise.

- Salut, Judas enchanté.

- Antonia. Enfin on m'appelle Tony ici.

- Pas mal pour un garçon, dit-il en faisant un tape dans le dos viril à Federico.

Je lui lâchais un regard mauvais. S'il commençait à parler de moi comme une chèvre ça n'allait pas me plaire. Federico comprit et calma son ami.

- Tu as fait bon vol ? Demanda Émilie.

- Super. Superbe accueil aussi, c'est vraiment le bordel ces bus !

- Je t'ai payé un taxi, calme toi un peu frère, lâcha Federico.

Judas se mit à rire et sa voix grave résonna dans l'appartement.

- Bon, on te sort Judas ? Demanda Teddy en enfilant ses baskets.

- Je suis pas venu là pour enfiler des perles, moi, répondit-il en jetant un regard insistant à Federico.

Il leva les yeux au ciel. Je n'allais pas supporter cela longtemps. Je pensais que Federico était le petit chef de ce groupe, avais-je tort ?

Émilie avait l'air de le trouver sympa.

- Tony, viens poser ton sac, je vais me saper.

Je suivis Federico dans les escaliers mais j'entendais Judas s'adresser à mon amie.

- Et tu dors où beauté ?

- Le petit lit de gamine de la chambre d'ami, répondit-elle en souriant.

- Et elle y dormira seule ou alors on rentre chez nous, lâchais-je en montant les escaliers.

Son rire guttural me parvint et je fermais la porte une fois entrée dans la chambre de Federico.

- C'est qui ? M'enquis-je, en posant mes affaires dans un coin.

- Il est con mais il a rien dans le bide, laisse-le.

- Il dormira où ?

- Il a une chambre au rez-de-chaussée. À côté du salon.

- En face de la chambre d'Émilie.

- Il se passera rien, fais-moi confiance princesse.

Je lui faisais confiance pour contenir ses pions, alors je me tus.

Il attrapa un pull et l'enfila. Puis il revint vers moi et m'entoura de ses bras en m'embrassant la joue. Je plantais mes lèvres sur les siennes et les ouvris pour me perdre dans notre baiser. Il me poussa légèrement sur le côté et je tombais sur le lit avec lui. Je me mis à rire, surprise, et je plongeais mes yeux dans les siens. Je ne souriais plus, j'avais envie de lui.

De sa main gauche il approcha ma nuque de lui et dévora ma bouche, mon cou. Je me cambrais pour coller mon corps contre le sien. Chaque parcelle de ma peau l'appelait, je voulais le sentir à chaque endroit de mon corps.

Il me retourna pour se placer au-dessus de moi et me caressa la joue, la lèvre inférieure, descendit jusqu'à ma mâchoire, mon cou, et mon décolleté. Je fermais les yeux pour profiter des sensations. Mon ventre bouillonnait, ma tête flottait au-dessus de mon corps.

Si Émilie ne m'attendait pas dans le salon avec trois autres andouilles je pense que nous aurions passé plus de temps dans cette chambre. Mais je déposais un baiser sur sa joue et lui rappelais que nous devions descendre.

Laisse tomber j'ai plus malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant