« -Tikki, tu crois qu'un jour je serais comme mon père ? Sourit la bleuté.
-Comment ça ? Demanda le Kwami rouge.
-Que je serai mariée, j'aurai un enfant et que je vivrais heureuse ? Sourit-elle tristement.
-Oh Marinette... Je suis sûre que tu trouveras ton prince charmant et que tu vivras dans un véritable conte de fée. Rigola-t-elle.
-Je t'en prie Tikki, ne te moques pas. Sourit-elle.
-Tu ferrais mieux de te préparer pour l'école Marinette, c'est le plus important pour le moment. Imite-t-elle sa mère .
-D'accord, d'accord. Soupire-t-elle. »
PDV Marinette.
Comme chaque matin c'est la rengaine, je me lève de mon lit, m'habille et Nathalie viens me chercher pour prendre le petit déjeuné. Elle m'énumère la liste de mes travaux du jour et j'en baille. Nathalie n'était pas méchante, mais ma mère , depuis la mort de mon père à mes cinq ans, était devenue très exigeante sur moi, par commencer à m'enfermer et me solliciter de plus en plus pour des shootings photos à tel point que ma vie et mon régime alimentaire sont des plus fades. Mais j'en avais plus qu'assez de cette vie-là, et je voulais de la liberté sans devoir être transformée en super héroïne. Alors une idée m'avait traversée l'esprit : désobéir. Ce mot me rend heureuse et me donne des frissons dans le dos. Alors ce matin-là, une fois de retour dans ma chambre je prépare mes affaires et regarde l'heure : en retard ! L'école la plus proche débutait ses cours dans une demi-heure, mais une idée me germe à l'esprit. « Tikki, transforme-moi ! » Je revêtis alors mon costume de Ladybug et m'en vais par la fenêtre.
PDV Adrien.
Une vie parfaite, de la nourriture, un lit moelleux, un compagnon magique, des parents aimants, des amis, que demander de plus ? Oh oui une chose : Pitié, faîtes que je ne sois pas dans la même classe que Chloé cette année ! Je déteste vraiment les bourgeois, mais ces Bourgeois-là encore plus. Toujours à me rabaisser parce que je suis le fils d'un boulanger, c'est désespérant de voir à quel point les gosses de riches peuvent être arrogant, heureusement que ce n'est pas le cas de Ma Lady. Aaah... Ladybug, la seule et unique belle femme au même, je donnerai tout pour savoir qui c'est. Quoi qu'il en soit pour le moment, je m'emmitoufle dans ma couverture jusqu'à ce que mon ami vienne me réveiller.
« -Debout paresseux ! Dit-il.
-Laisse-moi dans la fénéantisme Plagg... grognais-je.
-Debout, tu n'es pas un chat, tu as école.
-Je ne suis pas un chat, je suis Chat Noir, c'est donc du pareil au même.
-Oh le con... soupira le Kwami.
-Adrien ! Prépare-toi tu vas être en retard !
-Pff... J'arrive maman ! »
Je me lève donc et m'habille sans grande envie, je regarde par la fenêtre et vois Ladybug passer au loin, il n'y a pas d'Akuma, elle doit sûrement patrouiller. Cette vision suffit à me donner l'énergie de descendre engloutir mon petit déjeuner et m'en aller. Sur le chemin je sentais que cette journée allait bien se dérouler, ou presque. Vu que j'avais tout de même réussit à me mettre en retard, car j'ai rêvasser de Ladybug pendant que je mangeais mes céréales, je me mis à courir et je percute quelqu'un en bas des marches de l'entrée de mon école. Je me relève et voulu relevé la fille mais je m'en retiens en voyant qui c'était.
PDV Marinette.
Qu'elle idée d'avoir fait un détour à cause d'un vol à l'arracher, maintenant je suis vraiment en retard ! Je me balance une dernière fois sur mon yoyo et me cache dans une ruelle avant d'en sortir en courant droit vers le collège. Seulement regardant juste à ce moment-là ma montre, je percute quelqu'un en bas des marches et tombe lourdement au sol. Je m'assis et relève la tête vers celui que j'ai bousculé.