Beta lecting Cry of War

Chapitre 1: Bettany

Bettanyétait une fille de seize ans. Elle était assez grande pour son âge.Elle mesurait dans les alentours du mètre soixante-dix. Elle avaitde longs cheveux bruns qui tombait sur les côtés d'un ventrequelque peu rebondi. Elle portait des lunettes de vue et elle nepouvait jamais sortir sans ses baskets.

Elleétait très attentive en cours, apprenait toujours ses leçons maisdès qu'elle le pouvait, elle se jetait sur ses consoles ou son PCpour jouer. Elle adorait jouer: elle ne faisait que ça de sesvacances ou de ses weekend.

Sonpère était un homme d'une quarantaine d'année qui n'avaitété épargné par l'âge. Il perdait depuis une demi douzained'années ses cheveux. Tout les matins, il plaisantait en sedemandant à haute voix à quel moment ça finirait. Ça le faisaittoujours rire lui. Mais juste lui.

Safemme, qui ressemblait un petit peu trop à Bettany, avait eu lesquarante deux à l'hiver dernier. Elle et son mari avait deuxenfants : Bettany et Pirt. Ce dernier avait fait irruption dansle quotidien tranquille de Bettany il y avait maintenant six ans.Depuis, ils passaient, dès qu'ils se retrouvaient dans la mêmepièce plus de dix minutes, leur temps à faire semblant de sebattre. Plus d'une fois un coup avait été réellement lancé etavait donc déclenché une réelle bagarre.

Cesamedi d'été, Bettany laissa partir ses parents et son frèresans même un au revoir. Comme tout les samedis ils allaient faireles courses puis iraient au marché et rentreraient vers quinzeheures après être aller au restaurant. Ils allaient toujours auchinois du coin de la rue avant de passer déposer les courses pourretourner à l'autre bout de la ville pour déposer Pirt chez sonmeilleur ami. Depuis un an et demi ils suivaient cette même routine.

Aquinze heures, ils n'étaient toujours pas passé déposer lescourses. Bettany commença à s'inquiéter alors elle alluma lachaîne d'info en continu de la région et tomba sur les image d'unhorrible incendie. En voyant le titre : « Une explosion ausupermarché de la petite ville de Polton a rasé la moitié de laville » elle n'y crut tout d'abord pas. Depuis un an etdemi ses parents faisaient leurs courses à Polton, une villevoisine.

Bettanyse dit que tout allait bien. Qu'ils ne pouvaient rien être arrivéà ses parents. Elle resta comme ça, la tête dans les genoux surson lit durant une heure.

Versseize heures, James était sur un toit en face de l'immeuble deBettany. Il avait une vue sur sa chambre et sur le salon.L'appartement de Bettany était cinq étages en contrebas. Ilévalua la distance. Au moment où il se dit qu'il pouvait réussirce saut, la jeune fille se leva de son lit. Elle alla jusqu'ausalon et ouvrit la porte d'entrée. Un homme entra dans la pièceet la menaça d'un couteau. James recula un peu pour prendre sonélan. Il courut sur toute la longueur du toit et sauta. Il toucha lafenêtre avec les pieds en premier. Au contact elle se brisa et il seretrouva dans la pièce. Le temps de se relever, l'homme s'étaitrapproché de Bettany alors James bondit et traversa la pièce en uneenjambée. Il se mit entre Bettany et son agresseur et attrapa lecouteau de la main droite au moment où il allait s'enfoncer dansl'abdomen de la jeune fille. Il regarda la lame et hocha la tête.Il fit ensuite sortir une matière noire visqueuse de la paume de samain gauche. La matière lui entoura le poignet et la main de façonà former une lame. Il plongea sa lame droit entre les yeux del'agresseur. Ce dernier tomba à terre, laissant la lame se retirernaturellement de son crane avec la chute.

Jamesattrapa ensuite la main de Bettany et ferma les yeux. Il lui intimade faire la même chose. Quelques secondes après, il lâcha la mainqu'il tenait fermement et lui demanda d'une voix douce :

-Çava ?

Ellele regarda avec des yeux grand ouvert. Elle avait des larmes sur lecoin des paupières et ses yeux étaient rougis. On aurait ditqu'elle avait pleuré. Mais non. Pas encore. Elle allait bientôtle faire mais pour l'instant elle était encore sous le choc desévénements. James lui mit la main sur l'épaule et ils restèrentcomme ça une dizaine de minutes. Au bout de ce temps, elle posa laquestion qu'elle avait sur les lèvres depuis qu'elle avait vules infos :