Détruit //Sterek//

Chapitre 6

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Am I really me ?

_Attends ! Euh... tu devrais rester ! Enfin... si tu en as envie je veux dire...-Scott

paniqué et effrayé des gouttes de sang qui coulent à présent hors de mon vêtement, n'étant que peu appréciateur de ce dernier, je réplique avec empressement en grimaçant en guise de sourire ;

_J'aimerais bien mais je n'en ai pas envie.

J'ai vraiment trop appuyé cette fois-ci, n'est-ce pas... ? Devrais-je m'en inquiéter ? Effectivement, ce serait sage.

Je me suis bien trop battu contre les coups de mon père pour que je puisse en mourir ainsi ! Ce serait le comble et très, très ! Con, de mon point de vue.

Je vois flous quelques secondes et encore une fois j'ignore si c'est à la vue du sang ou du sang lui-même qui s'échappe, qui fait baisser mes forces, déjà auparavant piteuses mais une chose est sûre, le malaise est non loin de me faucher.

Puis, il ne faut pas que je les laisse m'approcher. Je ne dois pas tomber dans le piège et me laisser avoir bêtement. Je ne veux pas leur laisser le privilège de donner le coup qui me sera fatal.

Je ne consent pas de leur accorder la possibilité de répondre et me défile à toute vitesse, je cours presque dans le couloir pour mettre le plus de distance entre nous et entre dans la première salle vide que je trouve.

J'en profite pour refaire grossièrement les bandages et souffler puissamment pour évacuer toutes les émotions impures et dévastatrices que j'ai accommodées au fil du temps. Je m'installe ensuite sur une chaise et tombe sur la table pour reposer mon corps dont les muscles affreusement bandés me font pâtir.

Quand la sonnerie retentit, j'essuie précipitamment mes mains sur mon jean, prend mon sac et sors de la salle en veillant à ne pas être vu.

Un troupeau infernal de personnes sortent de nul par et se ruent dans les couloirs.

Je me fais violemment bousculer de tous les côtés et manque de m'étaler au sol, ils continuent leur chemin sans même prêter attention à moi. Ils me foncent dessus comme s'ils ne me voyaient pas. Je sers la mâchoire. Qu'ils me poussent, c'est une chose mais ils pourraient au moins avoir la délicatesse et la politesse de s'excuser. Pfff.

Je m'arrête dans un coin éloigné le temps que tous se dispersent, je ne veux pas me faire écraser par ces primates.

Les couloirs se vident petit à petit, je sors de ma "cachette" et... bah non, merde. Je ne sais pas où je suis censé aller. J'ai pour unique certitude que je dois me rendre en Mathématiques avec Mr je sais pas quoi. C'est déjà "génial" ! Mais en plus de cela je ne sais pas où se trouve cette maudite salle de la mort !!

Bon on prend une grande respiration !!! Et on se calme ! Tant pis. Ayant la nette intention de toquer à toutes les portes que je trouverais, je prends sur la droite, eettttttttt... atterrie sur les fesses.

Oucht ! Ça ce n'était pas prévu de base. Je me suis brisé le coccyx ! Putain ! Mais à droit comme je suis, j'imagine que ça devait se produire.

_Merde ! Désolé ça va ?

Je me fige, toujours par terre. Encore lui ! Qu'est-ce qu'il fiche là ?! La chance est de mon côté aujourd'hui dit donc je devrais essayer la loterie.

Je lève la tête vers la personne... et... merde. La force de l'imagination ne l'est apparemment pas assez pour faire disparaître quelqu'un.

_Ce n'est rien.
Je chuchote à moitié.