Chapitre 16

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Point de vue de Théo :

Je la tien dans mes bras. J'ai peur. Je ne sais pas ce qui lui arrive et je me sens impuissant. On me demande de la lâcher pour pouvoir l'emmener mais je refuse. Je tiens mon amour dans mes bras. Mon amour endormis et mal en point.
On me cris qu'il faut la lâcher et je persiste jusqu'à ce qu'Emilie viennes me voir et me supplie de la laisser pour qu'il puisse la sauver. La sauver. Elle est en danger ? De mort ? Je la lâche à contre cœur et Émilie me prend la main.

- Ne t'inquiète pas ils vont s'occuper d'elle. Viens on va les suivre avec ma voiture.

Elle m'emmène, moi et Quentin et nous roulons derrière l'ambulance. Je ne pourrais pas supporter de la perdre.
La femme que j'aime.
La femme dont j'ai besoin.
La femme que je ne peux pas perdre.
Je ferme les yeux. Fort. Ce n'est pas possible ça est un cauchemar dont je vais me réveiller. Je n'entends rien. Que les battement de mon cœur qui pulse le sang dans mes oreilles. Mon dieu.
Mon cœur se serre tandis que je revois les images au ralentit de sa chute et des secours qui arrive. D'Émilie qui semble parfaitement savoir ce qu'il faut faire.
Une fois arriver à l'hôpital je la voit être descendu par le Samu. Mon monde s'arrête de tourner. Je la vois allongé sur un brancard inconsciente.

- Je l'aime Émilie.

- Je sais. Moi aussi je l'aime.

- Je ne veux pas la perdre. Je ne le peux pas.

- Moi non plus.

 Je garde la tête baissée. Je compte les dalles de plastique sur le sol alors qu'Émilie m’emmène, moi et Quentin dans la salle d’attente. Il me semble qu'elle me parle. Je ne sais pas trop, je n’arrive à me concentrer que sur l’effort que je dois fournir pour repousser les souvenirs.
Repousser le désespoir.
Je vois des gens en blouse blanche courir dans tous les sens. Des cris. Des bruit de pas qui martèle le sol. La lumière au-dessus de nous qui grésille et Émilie qui fait les cent pas devant moi en pleurant. Je me lève et la prend par les épaules.

- Qu'est-ce qu'elle a ? Tu semblais savoir ce qu'il fallait faire tout à l'heure. Alors dit moi ce qu'elle a.

Émilie pleure de plus belle.

- Dis-moi ! Je suis en train de la perdre alors dit moi. Il faut que je sache.

- Elle ... Elle est malade Théo...

- Quoi comment ça elle est malade.

- Elle est gravement malade. Elle .... Elle a le syndrome de Brugada

- Mais qu'est-ce que c'est que ça ?!

- C’est … C’est une maladie du cœur. Son cœur est malade Théo et ce n'est pas la première fois que cela lui arrive.

- Comment ça ?

- On a découvert qu'elle était malade quelques mois avant que sa mère ne meure à cause de cette même maladie. Son cœur ne va pas bien. Tu n'as jamais remarqué ? Elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle s'énerve même quand des gens fume dans des endroits non-fumeur, elle ne fais que très peu de sport, tout ça pour préserver son cœur. Elle a parfois des étourdissement ou des palpitations.

- Mais ... Mais pourquoi elle ne me l'a pas dit ?

- Elle ne te l'as pas dit parce qu'elle ne voulait pas que tu es pitié d'elle. Elle ne voulait pas que tu t'approches trop d'elle par peur qu'elle ne partent trop vite et que tu t'attaches à elle. Elle a toujours repoussé les gens ou les tenant à distance pour ne pas qu'il s'attache trop à elle sachant qu'elle n'était qu'une bombe à retardement. Elle peut mourir Théo. A n'importe quelle moment et sans aucune explications. C’est ce qui est arrivé à sa mère.

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