BAD BOY / GOOD GIRL

ＰＲＯＬＯＧＵＥ

Et me voilà devant le lycée, à attendre que les grilles s'ouvrent qui annonceront le premier jour de mon année de terminale.

C'est excitant mais aussi stressant à la fois.

Je me tiens au côté de Cléo, ma camarade préférée de classe.

— Alors ? Prête ? me demande-t-elle souriante.

— Prête à exploser le bac tu veux dire ? soufflais-je.

Elle rigole puis on entends enfin la sonnerie.

— C'est part-

Elle est coupée par une bande de garçons qui se mettent à parler fort.

— T'as pas mon argent demain j'te casse les dents, t'as compris ? Je t'ai déjà gentiment laissé 2 mois ! dit d'une voix menaçante un grand brun à un pauvre lycéen sans défense.

J'observe la scène, les sourcils froncés. Mon regard croise celui d'un garçon qui visiblement fait partie de la bande du brun, il a l'air de se demander ce que je lui voulais alors je rougis et me laisser tirer par Cléo qui m'interpelle depuis plusieurs minutes.

— Tu devrais éviter de regarder ce qu'ils font.

— Ils sont quand même con de faire ça dès la rentrée.

Elle hausse des épaules et nous nous dirigeons à notre cours.

— Merde, je viens de penser à un cahier que j'avais oubliée l'année dernière pour l'histoire. Je reviens, vas-y déjà ! me rappelais-je.

— Dépêche-toi, ça commence dans 5 minutes.

J'hoche la tête et me dirige à pas rapide jusqu'à mon casier. Alors que je l'ouvre, plusieurs cahiers tombent au sol et je jure avant de m'abaisser les récupérer. C'est alors que décide de passer le groupe des gars populaires et de shooter dans mes affaires en ricanant.

— Tu veux que je t'aide à ouvrir les yeux peut-être ? dis-je sur le coup, d'un ton énervé.

Je me retrouve plaquée contre un casier et laisse un hoquet de surprise m'échappait.

— Qu'est-ce qu'il y a ? T'as un problème ? me dit le garçon dont j'ai croisée le regard plus tôt.

Il me regarde fixement, attendant une réponse de ma part mais rien ne sort. Je sens mon cœur frappait la poitrine, je suis tellement surprise de mon action et paralysée par le fait qu'il soit si proche de moi que je ne trouves même pas les mots.

— Aylen, perds pas ton temps avec une gamine, viens.

Il retire son coude posé auparavant au dessus de ma tête et s'en va avec sa bande. Je soupire de soulagement et regarde l'heure.

Merde, les cours !

Je choppe mes affaires et me met à courir jusqu'à la salle d'histoire-géo puis frappe à la porte, non délicatement. Après un sinistre "entrée", je fais mon apparition dans la salle.

— Mademoiselle Collins, je vous prie de vous assoir rapidement.

Je pince mes lèvres et m'assois à une table vide au fond. La porte fut frappée une seconde fois, et cette fois-ci le garçon de tout à l'heure apparait.

— Monsieur Goldsmith, quel plaisir de vous avoir à votre tout premier cours d'histoire géo.

La salle ricane tant dis qu'il ignore la remarque du prof puis pose les yeux sur moi. Il s'y dirige et se met à côté de moi.