Je meurs ! Quelle délivrance quand j'ai tant attendu
A accueillir le plus beau des maux ; un mal en or,
Un mal tant convoité car on le croit perdu,
Caché tout au fond de sa boîte de pandore.Cette fille de Nyx en laquelle si fort tu crois,
Je lui aurai relevé tête et pris rémiges,
Conquerrais l'estime de Pheme, roi de l'aloi,
Père de ma belle Elpis, sans cote ou sans prestige,
Sans crédit ou quadrige, sans éclat, sans adage,
Et ne craindrai pas un seul instant sa méprise.
Je l'aurai attendu longtemps sur le rivage,
Longtemps pour lorgner l'espoir sur son doux visage.Elle aurait toujours voulu me délivrer d'elle,
Cette fille de Nyx dont j'ai tellement besoin.
Mais pourrais-tu seulement ignorer son appel,
Murmurer son nom sans pleurer tout ses appoints
De temps lents, barbants, éternels et soporifiques ?
De temps longs, affreux, monotones ou sempiternels ?
Attendons encore et encore, déesse antique ;
Espérons ! Mais ton absense nous est cruel...
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Rébellion
PoesíaLes poèmes, c'est comme tetris ; les mots ont des formes et des couleurs qui vont plus ou moins bien ensembles. Meilleurs scores : #7 dans la catégorie poème #5 dans la catégorie beaux #4 dans la catégorie vers #3 dans la catégorie rime #1 dans la c...