Les semaines après mon depucelage furent les plus dures de ma vie. J'en avais envie en tout temps et tout lieu. Je me retirai souvent pour me satisfaire dans des toilettes, ma chambre, des coins retirés. Je ne marchais jamais sans mon vibrateur. J'en souffrais. Mon insatiabilité devenait étouffante, d'autant plus que Javier n'était pas à la hauteur de mon appétit. Je ressentais un grand creux au plus profond de mon être.
Par ailleurs les choses évoluaient sur le campus. Beaucoup d'autres couples s'étaient formés. Simon et Nicki filaient le parfait amour. Dave s'était mis en couple avec une très jolie fille d'une université voisine, Mia. Lui et moi nous étions rapprochés. Amicalement. Il était vraiment gentil compréhensif et attentionné. J'en venais souvent à envier sa petite amie. J'estimais qu'elle ne le méritait pas. Tandis que je commençais à ressentir une attirance sexuelle pour tous les hommes que je côtoyais, tout était simple avec lui. C'est pourquoi j'essayais de passer le maximum de temps avec lui. Ce qui d'ailleurs rendait Javier jaloux et suspicieux. Ceci d'autant plus que que je me confiais auprès de lui lorsqu'il y avait un problème avec Javier et il prenait toujours mon parti.
J'appris par ailleurs que Dave était encore puceau ce qui faisait l'objet de moqueries constantes de la part de Javier. Et il appuyait encore plus quand j'essayais de prendre sa défense. Un samedi une grande dispute éclata entre lui et moi à ce propos dans ma chambre. Il me fit comprendre que c'est grâce à lui que je connais Dave et maintenant je « fais ma pute » a le défendre. Ce mot me choqua profondément. Et je le mis à la porte directement. On devait aller à une fête le soir même mais j'appelai Dave pour lui demander de ne pas y aller et passer. Je lui expliquai la situation et il avait l'air peiné. Il me fit alors une révélation inattendue :
- Et dire que cette dispute n'a pas lui d'être.
- Comment ça ? Disais-je perdue.
- En fait... je ne suis pas réellement puceau.
- Pas réellement ?
- Oui. Je l'ai fait trois fois mais je ne veux plus le refaire et pour que les gens ne trouvent pas ça bizarre et posent une multitude de questions je préfère qu'ils croient que je suis puceau.
- Qu'est-ce qui s'est passé ces fois ?
- Catastrophiques est le terme. Quand je fais l'amour je deviens comme une bête sauvage insatiable. Je n'ai jamais pu jouir parce que la fille ne le supporte jamais. La dernière a pourtant tenu jusqu'à une heure et demi. La grosseur de mon sexe et mon agressivité bestiale au lit n'améliorent pas la situation...
J'étais bouche bée. Dave venait là de réveiller l'appétit sexuel qui se mettait pourtant en pose quand j'étais avec lui. Je me sentais soudain profondément attiré sexuellement par lui. Il continua en me disant que ça lui pèse beaucoup et que chacune de ses relations se terminait parce que la fille se lassait de ne pas pouvoir faire l'amour avec lui. Il espérait que Mia soit différente.
Quelques minutes après, nos téléphones se mirent à vibrer sans cesse et retentir sous le coup des notifications. J'ouvris la conversation avec Cassie et il y avait une vidéo de la fête. Je n'y voyais pas le motif d'agitation c'était simplement des étudiants jouant au bière pong. Elle me demanda de zoomer sur le fond de la vidéo. Cet impuissant de Javier était en train de se faire faire une fellation par une fille. « Le batard ! » m'écriais-je. Dave prit le téléphone et le lâcha sur le coup. Sans voix. Abattu. Je ne comprenais pas pourquoi. Je repris le téléphone. Je n'avais même pas remarqué que la fille en question était Mia. J'imaginais sa déception. Je la ressentais. Mais bon débarras me disais-je aussi. Secondes après secondes mon envie de Dave s'accroissait. Puis je me lançai. Je l'embrassai tout en envoyant ma main dans son pantalon. Il me rendit mon baiser mais stoppa ma main net. Il me dit que c'était préférable qu'il rentre. Il sortit et au moment où je venais bloquer la porte, il l'ouvrit avec une puissante force qui me propulsa en arrière. Il me porta. Me plaqua sur le lit. Enleva mon haut. Déchirant tout le reste, il me laissa le déshabiller moi aussi. C'est alors que je découvris stupéfaite son membre démesuré. Je n'avais à ce moment pas beaucoup d'expérience en la matière en dehors de Javier — qui était au moins trois fois mien bien membré — mais même en vidéo je n'avais jamais vu un aussi gros. Je m'allongeais pour le laisser passivement me pénétrer mais il en décida autrement. Il me prit par la taille et brutalement me retourna pour me prendre en levrette. Il prenait le contrôle et savait exactement quoi faire. Il allait de position en position. J'allai d'orgasme en orgasme. Nous le fîmes dans les moindres recoins de ma chambre.
Lorsqu'enfin nous nous arrêtâmes, on constatai que c'était déjà le petit matin. Dave s'en alla prendre sa douche et je ne puis m'empêcher de le rejoindre. Et c'était reparti. Pour une heure encore. Quand on eût enfin fini je le raccompagnai jusqu'à la sortie de la résidence. Comme par hasard Simon sortait de la fête avec Javier complètement soûl et prenant appui sur lui. Il l'était tellement qu'il ne nous avait pas remarqué
Dave et moi. Mais Simon l'avait bien remarqué lui. Sa mine trahissait sa gêne.
Je passai le reste de la journée à récupérer et à étudier. Le lendemain Dave passa me prendre pour aller en cours. J'avoue que j'appréhendais quant à la réaction de Javier, des gens. Au moment où on entrait en salle, c'est comme si ils nous attendaient tous. Les yeux étaient rivés sur nous. Javier tout en applaudissant ironiquement nous accueillait :
- Mais qui voilà ? Dee-couche-toi-là et Dave fraîchement dépucelé.
Je regardai Dave. Il était indifférent et avançait comme si de rien n'était. Mais Javier insistait :
- Ça te plaît ta vie de pute ? Te faire pencher par les amis riches de ton mec ? T'aime ça coucher avec des inexpérimentés ?
Ça en était de trop il fallait que je réponde :
- Tu peux parler baise l'éclair. Toi qui jouis plus vite que ton ombre.
Ça l'avait laissé muet. D'autant plus que toute la classe riait aux éclats. J'en avais terminé avec lui. Et Dave aussi.
Dave et moi vivions une idylle assez atypique. Il était toujours plus attentionné, m'aidait dans les études, me faisait sortir, découvrir des choses. Il me mettait à l'aise financièrement malgré le fait que je ne voulais pas trop de son argent. Il m'avait même présenté à sa mère chose qu'auparavant il n'avait faite avec aucune fille. Quand il s'agissait de sexe c'était autre chose. Il était agressif. Dominant. Toute trace de romantisme disparaissait. On le faisait partout. En tout temps. Entre les cours. Pendant les cours même. Entre deux virées. Une fois même alors qu'on étudiait à la bibliothèque, il me prit à part dans une rangée isolée, me mît sauvagement à genoux, et me mis son engin dans la bouche, aussi profondément que cela pouvait se faire, m'étouffant. Je suffoquais mais c'était une douleur plaisante. Je n'avais pas besoin de lui dire quoi faire. Il le devinait à chaque fois : il m'apprivoisait.
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coitus more ferarum
Novela JuvenilL'histoire classique de la jeune fille qui entre à l'université va connaître un revirement quand celle-ci va connaître sa vraie nature.