Chapitre 31

2.2K 140 7
                                    

Je m'habille d'une longue combinaison noire et vais préparer Hilal en prévenant mes parents de mon départ.

Je prends ma voiture et rejoins Zahir qui semble être impatient de nous voir.

Un soupire s'échappe de mes lèvres en voyant son air mi heureux mi stressé et je lui tends Hilal sans dire un mot

Je dois avouer que ce genre de scène a lieu de plusieurs reprises, pendant quelques moins d'ailleurs.
Je ne parlais jamais beaucoup si ce n'était pour parler d'Hilal ou de notre prochain rendez-vous

Très vite les visites du samedi ont aussi eu lieu le vendredi et le dimanche, puis un jour sur deux...

D'où ma présence aujourd'hui encore dans ce même petit parc que d'habitude.

Mais contrairement aux autres fois, j'entends un orage éclaté et quelques fines gouttes de pluie prévenir de la tempête qu'on allait se prendre si on restait là

Zahir : si ça te va on peut aller chez moi, je comprends si-

Moi : allons-y

Je prends Hilal dans mes bras et on se dirige vers la voiture de Zahir

Zahir : il y a un siège bébé à l'arrière

Je le regarde curieuse de savoir pourquoi il en a acheté un ?

Zahir : j'en ai installé un au cas où Hilal en aurait besoin

Je m'empêche de sourire et attache mon fils au siège avant de m'installer à l'arrière en l'admirant, mon fils pas Zahir

Zahir nous regardait de temps en temps en se croyant discret jusqu'à notre arrivée chez lui

Il entre et nous dirige vers le salon avant de très vite reprendre Hilal dans ses bras, comme s'il allait s'envoyer !

Moi : je vais préparer à manger pour Hilal tu veux un truc ?

Je dis ça par politesse uniquement, ne vous faites pas de fausses idées

Zahir : te prends pas la tête je vais commander

Moi : si tu veux

Je vais préparer la nourriture d'Hilal en regardant Zahir qui a toujours son immense sourire en ayant Hilal dans ses bras

Je ramène la nourriture d'Hilal et lui tends

Zahir : je peux ?

Moi : non je te le tends pour échauffer mes bras

Zahir : merci !

Moi : l'étouffe pas fait attention

Zahir : je suis pas aussi con quand même

Moi : je me le demande parfois...

Il rigole et donne à manger à notre fils

Zahir : comme ça c'est bon ou je suis en train de le tuer

Moi : nan tu t'en sors bien

Zahir : au moins si j'arrête l'armée je pourrais travailler dans des crèches

Moi : ouais histoire d'effrayer 2 ou 3 bébés

Zahir : toujours dans le négatif

Puis-je l'aimer et le détester....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant