Les 75èmes Hunger Games de Oscar

Que les 75èmes Hunger Games commencent !

Les premiers rayons de soleils filtrent à peine aux travers des buildings quand on vînt frapper à notre porte. Cette fois c'était bel et bien des pacificateurs, bien en arme comme à leur habitude. Agathe et moi sommes froidement escortés jusqu'à l'arène avec les autres tributs. À bord de l'overcraft on a bien sûr droit au très agréable implant mouchard, pour suivre nos moindre mouvement. Merde. Les mouchards ! Admettons que ce plan fonctionne, Comment on va s'enfuir si on est géolocalisable ? Bon on verra ça en temps voulue, pour l'instant on doit déjà survivre. Je croise le regard inquiet de Cecelia que j'essaye de rassurer avec un sourire, mais au fond même moi j'ai peur. Il ne faut pas oublier une chose: je suis peut être fort, mais à mains nues je ne suis rien, et entre moi et ma faux il y a le bain de sang... rien ne me dit que je vais en réchapper, d'autant que je suis obligé d'y aller sinon je peut dire adieu à ma faux.

On arrive enfin sur place et on est séparé dans nos cabines où notre tube nous attends pour nous faire monter dans l'arène. En entrant dans ma cabine, je découvre Marie qui m'attendait.

: « Qu'est-ce que tu fais ici ? »

Marie: « Je suis venue te souhaiter bonne chance, et de ne pas oublier que je suis de tout coeur avec vous ! » je lui sourit. Cette fille est vraiment la meilleure. Je la serre dans mes bras.

Voix: « À tus les tributs, veuillez montrer dans les élévateurs. 30 secondes. » Je regarde vers le tube.

Marie: « Tu vas y arriver ne t'en fais pas. » soudain elle m'embrasse sur la bouche avant de reculer en souriant.

Marie: « Ça te portera chance ! » je rougis en me touchant les lèvres mais la voix métallique me ramène à la réalité.

Voix: « 15 secondes. » je prends place dans mon tube tandis que le sas se referme. Je vois Marie me faire des signes en m'envoyant un baiser. Je lui rends ses signes puis reprends un air sérieux dès que je me sens monter vers l'arène. Je lève les yeux et suis éblouie tandis que je sors dans l'arène. La lumière diminue et je parviens à distinguer les environs. Mais seule la déception m'assailli. Je voulais une arène désertique, ou forestière mais la réalité la voilà: je suis sur un pylône... entouré d'eau de partout. Seule deux maigres bandes de terre menant au centre de l'arène était de parte et d'autres de chaque groupe de deux tributs. Je regarde à ma droite, vers la bande de terre la plus proche et aperçois Mags en face. Bon sang, pourquoi a-t il fallut que ça soit de l'eau ?! Quelle horreur, je déteste l'eau. Je ne sais pas nager ! Merde la distance qui me sépare de la bande de terre allant jusqu'à la corne est assez loin, en sautant du pylône je peux la réduire de moitié mais après je vais devoir essayer de nager. Je n'ai aucune chance d'être dans les premiers à la corne. Soudain une voix me tire de mes pensées.

Voix: « Que les 75èmes Hunger Games commencent. Et puisse le sort vous être favorable. 10... 9... 8... » putain le compte à rebours est extrêmement court ! Vite je dois repérer une arme pour moi !

Voix: « 6... 5... » Là bas ! À gauche de la table de la corne, une faux ! Elle est à moi ! Je dois tenter ma chance sinon les carrières s'en empareront non pas pour se battre avec mais pour m'handicaper.

Voix: « 3... 2... 1... » et le canon retentit nous indiquant le début des jeux. Je prends de l'élan et saute aussi loin que possible avant de m'écraser dans l'eau. Je bois une première fois la tasse, je haie avoir la tête sous l'eau, je panique et bat des bras dans tous les sens. Soudain je parviens à sortir la tête de l'eau. Je m'agite comme un fou, réussissant tant bien que mal à avancer vers la bande de terre. Je tend le bras et parviens à toucher le rebord. Il m'est ensuite plus facile de me hisser hors de l'eau avant de tousser pour évacuer l'eau que j'ai avalé de travers. Mais je n'ai pas le temps de m'arrêter, en face de moi, le pilier de Mags est vide et elle est déjà sur le rebord à deux mètres de moi. Elle me regarde d'un air inquiète mais je la rassure en lui faisant signe que tout va bien, qu'elle n'a rien à craindre. Elle me sourit en retour et me pointe la corne du doigt en me faisant comprendre que je dois y aller. Une fois mon souffle reprit je m'élance sur la bande de terre aussi vite que possible. À ma gauche, je repère Sue qui fuit vers la forêt où elle se planquera très certainement.