The Borderline [MHA] [En Pause]

Prologue

Mon père a toujours été gentil avec moi.

Toujours très agréable, m'offrant des cadeaux avec ce sourire toujours si sincère et chaleureux ou encore riant avec moi, même si je ne suis pas facile à vivre.

Et pourtant, il dut m'abandonner un jour de décembre, au beau milieu de ce parc empli de neige et de silence.

La police l'avait même accompagné avec l'aide de héros Canadiens. J'avais essayé de le rattraper, mais un de ces justicers m'avait retenue. Je pleurais, implorais les policiers de ne pas me prendre mon père, que c'était probablement un malentendu.

Malheureusement, ils semblaient faire la sourde oreille. Le héro me retenant essayait tant bien que mal de me rassurer, mais moi je voulais mon géniteur.

Sans un mot, la tête basse et le visage triste, mon tuteur disparut derrière les portières de ce fourgon cellulaire, me laissant en pleurs aux mains des héros.

Foudroyée par la peur de le voir partir à tout jamais, et par la tristesse de le voir disparaître, j'avais malencontreusement activé mon Alter, réalisant un de mes rêves aléatoirement.

C'est avec une grande surprise que les héros et policiers virent apparaître un Chien Noir du folklore anglais à mes côtés. Même si les larmes brouillaient ma vue, je pouvais clairement voir de la peur et de l'inquiétude dans leur regard. Le héro qui me retenait m'avait lâché pour s'éloigner de mon invocation.

Je tombais à genoux dans la neige blanche et épaisse, un cri de désespoir passant sans difficulté la barrière de mes lèvres. Dû à mon instabilité mentale, le Chien Noir disparut rapidement et les justiciers en profitèrent pour me maîtriser et donc m'endormir.

J'appris, peu de temps après mon réveil, que mon tendre père était un vilain se faisant appeler "Dust", et qu'il utilisait son Alter pour faire divers délits comme des vols voir même des cambriolages.

Moi qui ais toujours trouvé son Alter magnifique et inoffensif, je fus effondrée d'apprendre ce que mon géniteur en faisait.

On me dit qu'il sera en prison pour quatre ou cinq ans au vu de tout ce que mon tuteur a commit, et qu'il fallait que, étant donné que je vivais chez mon père, j'aille chez mon tuteur légal numéro deux, c'est-à-dire ma mère.

C'est donc à cause de problèmes juridiques que je dus, alors âgée de quatorze ans, aller vivre au pays du Soleil Levant.

Je n'étais pas spécialement enthousiaste. Non pas que je n'aime pas ma mère, mais c'est sûrement à cause de moi si mon père est allé en prison, et puis nous dûmes nous séparer alors que nous étions si proches...

C'est donc le moral dans les chaussettes que je pris l'avion à sept heures vingt-quatre le lendemain pour quitter Edmonton et rejoindre Musutafu.

En tout cas, une chose est sûre. Je poursuivrai mes études et deviendrai un héro pour te protéger et te faire sortir de cette situation, papa.