Play With Fire《Edvy》

Chapitre 3: Humain

PDV Edward

Je cours jusqu'à la salle de bain et attrape la trousse de secours puis retourne dans la chambre. Mais au même moment Alphonse et May sortent de leurs chambres.

- Qu'es qui se passe grand frère ? 
- J-je.. c'est Envy. Lui répondis-je en titurant mes doigts et en baissant la tête.
- Envy ! S'exclama t'il en relevant mon visage.
- Tu fais encore ses rêves étrange Edward?  Me demande May d'une voix inquiète.
- C'est plus des rêves May-san.

Sans plus d'explication je rejoins ma chambre et m'enferme a clef dans celle-ci. Des que je me retourne, le brun viens me plaquer contre la porte, je m'entirais si je disais que je n'étais pas intimidé le brun, il avais gagner dix centimètres et devais taper dans le mètre quatre-vingt.

Me surplombant de sa grande taille, c'est déstabilisé que j'attrapa son bras blessé pour y appliquer du désinfectant sur sa plaie. Mes doigts se crispèrent sur son bras alors que le sang s'arrêta de couler, j'y posa délicatement un pansement.

- Tu me fais pas de bisou magique ?  C'est pourtant ce que vous faites, non? Me demande-t-il avec son sourire en coin.
- Je te déteste Envy.
- Moi je t'aime mon minus. 
- C'est faux alors arrête de me dire ça !
- Je te désir, je te veux pour moi, je veux ton corps, t'a chair, ton âme Edward Elric. Me dit-il avant de reprendre. Je te veux tout entier.
-Tu ne c'est pas ce que c'est d'aimer ! Ta peut-être un coeur mais ta aucune culpabilité pour tout ce que tu m'as fais.
- Les ordres sont les ordres nabot. Répondit-il en contractant sa mâchoire.
- Je te crois pas, t'as toujours pris ton pied à nous faire souffrir.
- J'étais le méchant tu étais le gentil c'est tout.

Je baisse la tête il n'a pas tord mais pourtant Greed avait lui changé de camp pour s'allier à nous. Alors pourquoi pas lui ? Son excuse n'étais pas valable, mais comme j'imagine qui devais pas être super proche de son "frère" je préfère pas en parler. Il s'assoit sur le lit et me tire sur ses genoux.

- Tu n'es pas dégoûté d'être un humain, cette "espèce" que tu détestais et méprisais tant ? Le questionnais-je en fixant ses orbes violettes.
- J'ai pas répondre à cette question tout ce que j'ai à dire c'est que tu es toujours assis sur mes genoux.

Je me relève brutalement et le repousse. Le brun se lève en souriant, examinant son bras blessé que j'avais soigné.

-Merci de m'avoir guéri.
- Depuis quand t'es poli, toi ?
- Depuis que je suis humain minus. Me dit-il en plongeant son regard dans le mien.
-Ah oui aussi.

Je lui envoya mon point dans sa tête le faisant reculer et retomber sur le lit.

- La prochaine fois que tu m'appelle minus, nabot ou je ne sais quoi je te ferais pire.
- D'accord Chibi. Dit-il en me souriant et en se léchant la lèvre.
- Ça non plus !

Il souria et s'allongea sur mon lit, les jambes écartés.

- Edward je peux dormir ici avec toi ? Me demande-t-il avec ses yeux de biches.
- Non. Sort de chez moi !
- Tu me met à la porte alors qu'il pleut dehors ce n'est pas gentil.

Je me retourne vers la fenêtre et remarque qu'il pleut des cordes dehors. Même si l'idée que Envy partage le même lit que moi me déplaît, je ne peut pas le laisser sortir sous cette pluie, surtout maintenant qu'il est vulnérable. Mon regard retrouve celui du brun qui m'observais en silence, il léche ses lèvres avec malice et me fais signe de m'approcher de lui. Doucement je m'avance pour m'assoir sur le lit à ses côtés, il se retourne et viens se placer entre mes jambes. Sa tête se pose sur me cuisse droite alors que je rougis.

- T-tu dormira p-pas dans mon lit. Dis-je en devenant écarlate.
- S'il te plaît Edo, je veux pas dormir par terre.
- Bah va t'en !
-Non... Je veux dormir ici, avec toi.

Pour appuyer ses propos, il remonte un peu mon short de pyjama pour  embrasser ma cuisse, il léche doucement ma peau se délectant de son arôme.

- Tu met quoi comme gel douche, tu sens bon la vanille chibi.
- Envy sort de mon lit tout de suite !

Je lui donne des coups de pieds pour qu'il sorte de mon lit et lui envoie un coussin et une couverture. Quant à moi je me laisse tomber dans les draps frais et me couvre de la couette chaude.