34. I GOTTA FEELING (3)

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—Je t'aime, lâchai-je encore

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—Je t'aime, lâchai-je encore. Mon cœur frémit. Avais-je le droit de le lui dire ? Devais-je seulement même le penser ? Une voix me murmura que je trahissais sa mémoire. J'aimais encore Allen, ça aurait été aberrant de le nier.

Je n'arrivais pas à tourner la page. Je n'arrivais pas à décoller le marque-page sur la feuille noircie par mes sombres culpabilités. J'étais encore bloqué à ce chapitre macabre de ma vie. Cependant, une autre voix me convainquait que j'avais moi aussi droit au bonheur. J'avais le droit de guérir de mes blessures et de l'oublier. Il fallait que je l'oublie.

— Dis le moi encore, souffla Mérédith, ses yeux encrés dans les miens.

— Je t'aime Mérédith, réitérai-je sans flancher, l'alcool aidant. Je n'étais pas super doué pour les romances. Je ne savais pas exprimer ce que je voulais, ou du moins je ne savais plus le faire depuis qu'il était mort.

J'avais fini par comprendre que le plus important n'est pas ce qu'on veut, c'est ce qu'on vit. Tout ce que je savais à cet instant, c'était que je voulais l'aimer et, j'allais tout faire pour l'aimer.

Elle se baissa et rampa sous la table pour me rejoindre de l'autre côté. Par mégarde, alors qu'elle sortait d'en dessous de la nappe blanche, elle m'effleura la verge. Je sentis un roulement de chaleur virevolter dans mon ventre et se loger au creux de mon sexe qui gonfla sous son effet.

Mérédith le remarqua et se figea sur place, à quatre pattes, la tête au niveau de mon entre-jambes. Cette position me fit tourner la tête. Les battements de mon cœur accélérèrent. Ses joues rosies, elle posa son menton sur mon entrejambe et me défia du regard. Je ne bougeai pas. Elle commença alors à frotter son visage sur mon pantalon, flattant la bosse visible a travers le jean azur comme on câline un chaton.

Des soubresauts traversèrent mon sexe. Mon regard divagua sur le paysage autour de nous. De l'eau noire, qui dansait en vagues gracieuses autour de nous. Oui, un lieu pittoresque pour une première fois. Mais je ne voulais pas que les choses se passent ainsi. Elle était saoule et shootée. Elle n'était pas maitre ses actions et émotions. Je n'avais pas envie de tout gâcher parce que je ne pouvais pas contrôler mes pulsions.

— Mérédith, je...

— Du calme Adam, réa la brune, on est pas bien là ?

— J'ai une autre idée splendide, reconnus-je en prenant sa main sous la table. Beaucoup plus splendide !

— J'ai envie de toi, Adam. Aucun plan ne peut changer ça ! tout en parlant, elle ouvrit le bouton de mon jean, et descendit la braguette dorée, la langue tirée vers le haut. Ma verge enflée rebondit, libéré par l'étoffe rugueuse de mon bas.

Je ne portais jamais de boxer et, peut-être aurais-je dû le faire aujourd'hui. Elle tira sur mon pantalon, se tortillant dans tous les sens. Quelques couverts chutèrent sous ses mouvements précipités, et la bouteille presque vidée de Gin finit sa course dans l'eau noire.

— Mérédith, soufflai-je avec moins d'autorité que je ne le voulais.

— Chut, Adam ! me répondit-elle sur le même ton. Laisse-moi faire. 

∅∅∅

The Call Of The Depths (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant