Let me fade away (ff Riverdale / Jughead ) [Terminé]

My past #2

My past #2

PDV Alice :

Les minutes se sont écoulées.

Jughead chasse mes dernières larmes du bout des doigts. Je n'arrive pas à détourner mon regard du siens.

Il me sourit tendrement et s'assoit à côté de moi.

Jughead : Gin, qu'est-ce qui c'est passé après ?

J'humidifie mes lèvres et baisse les yeux.

Jughead : Tu n'est pas obligé de me raconter !

Alice : Ne t'inquiète pas. Ça vas. Ça me fait du bien de savoir qu'au moins une personne connais ma véritable histoire...

Je prends une grande inspiration et me blottit timidement dans ses bras.
Il me sourit et me serre un peu plus contre lui.

"
Après tout ça on m'a emmené a l'hôpital pour voir si j'allais bien.

Le jour suivant j'ai eu le droit à un procès mais mon avocat étant bourré et à demie dépressif m'a pas vraiment défendu.

J'avais beau leur raconter comment ça c'était passé;
J'avais beau leur dire que j'étais innocente;

Ils m'ont fait interné.

Avec le recul je comprends pourquoi.
Depuis deux ans tout le monde cachait la maladie de ma sœur en disant que c'était moi la folle... Pourquoi m'aurait-ils crue ce jour là ?

Le centre spécialisé dans lequel on m'avait envoyé était plutôt moderne et agréable. Du moins, à l'extérieur...

La vérité c'est que pendant le premier mois j'étais enfermé dans ma chambre. On me nourrissait trois fois par jour en passant un plateau repas sous ma porte.

Je jetais les traitements qu'on me donnait dans les toilettes et heureusement pour moi, je me suis jamais faite attraper.

Après ce mois d'isolement j'avais enfin le droit d'aller manger avec les autres enfants.

Je ne le suis faite qu'une amie là bas et c'était pourtant une des patientes les plus atteintes.

Elle s'appelait Olivia. Elle avait les cheveux rasés à cause de son traitement. Ses yeux étaient d'un noir profond. Elle souriait tout le temps et faisait tout ce qu'elle pouvait pour aider les autres.

Cette fille, c'était un ange.

La première à avoir vue que je n'était pas folle.
C'est la première personne à m'avoir crue...

On était toujours ensemble, enfin quand on ne m'enfermait pas dans ma chambre.

Et quand bien même ! Sa chambre était juste avant la mienne alors on parlait en tapant contre le mur.
"
Je sourit en pensant au heures qu'on avait passé en tapant contre le mur.

Puis, je perd peu à peu mon sourire pensant à la suite...

"
Il y avait une rumeur sur l'un des hommes qui nous surveillait.
On disait que chaque nuit il entrait dans une chambre différente et que le lendemain, la patiente de cette chambre rechutait.