On dit souvent qu'après le malheur arrive le bonheur, que la roue tourne, peut être qu'un jour ça sera mon tour.
C'est vrai que je ne suis pas à plaindre, mes parents sont riches et ont une bonne situation dans un métier qui leur plait, je suis plutôt jolie enfin c'est ce que me répète les gens quand je les croise et je réussis dans presque tout ce que je souhaite.
Malheureusement, ce sont ce genre de choses qui attirent la jalousie qui souvent se transforme en haine, ils vous haïssent d'avoir réussi, d'être née dans un milieu aisé, d'être heureux et cette haine se transmet aux générations suivante. C'est ce qui a apporté mon malheur, cette haine humaine, cette jalousie qui dévore l'âme des gens, celle qui est la que pour détruire la moindre parcelle de bonheur dans ce monde blessé par la bêtise humaine.
Je m'appelle Luna j'ai 16 ans, je suis née en Corée du Sud mais j'ai vécu toute ma vie en Angleterre, le pays natal de mon père, James De Gallifrey, enfin jusqu'à présent car nous sommes sur le point de déménager en Corée du Sud, à Séoul.
Vous vous demandez peut-être pourquoi, tout simplement pour oublier.
Mon père est décédé lors d'une fusillade à Londres, on était allé voir un concert avec mon père, ma mère, quand à elle était en voyage à l'étranger pour son travail. On s'est juste trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il s'est sacrifié pour que je puisse vivre en s'utilisant comme bouclier humain pour me protéger.
Depuis, je reste traumatisée de tout armes à feu et explosif me rappelant les coups de feu de cette soirée-la.
Ce jour-là, j'ai perdu mon père mais ma famille n'était pas la seule à le pleurer , le monde de la musique était aussi en deuil, c'était un pianiste extrêmement doué et tout le monde le voulait pour interpréter leur composition que ce soit pour des musiques de films ou de jeux-vidéos ou même des concerts de musique classique, c'est ce qu'il aimait le plus quand il devait interpréter mais il composait aussi, il disait que j'étais sa plus grande source d'inspiration, j'étais son trésor.
Suite à cet incident je suis rester quelques mois à l'hôpital à cause des blessures physiques et surtout psychologiques que j'ai subit malgré cela j'ai quand même pu aller à l'enterrement de mon père afin de lui dire un dernier au revoir. Quand à ma mère, elle a suivi un traitement pour la dépression depuis la mort de mon père mais s'en est sorti pour moi et elle est redevenu celle qu'elle était enfin presque qui pourrait redevenir celui qu'on était après un drame pareil.
Quelques semaines avant la fin de mon hospitalisation, nous avons discuter avec ma mère et nous avons choisi de partir dans son pays pour un nouveau départ afin de se reconstruire auprès de mon oncle et ma grand-mère maternelle. Nous avons choisi de vivre à Séoul, la capitale de la Corée du Sud, la où vit mon oncle pour son travail.
Après cette décision, ma mère a fait venir ma grand-mère de Corée pour qu'elle puisse veiller sur moi le temps de trouver un logement dans un beau quartier de Séoul à l'abri de tout.C'est le grand jour, aujourd'hui je sors enfin de l'hôpital. Ma grand-mère et ma mère sont présente, elles avaient toutes deux commencer le déménagement avant que je sorte, la plupart des affaires sont déjà dans le grand appartement que ma mère a pris à Séoul. J'arrive donc dans ce qui va devenir notre résidence secondaire ça va me faire bizarre de passer d'un manoir à un appartement, mais ma mère m'a dit que c'était provisoire, juste le temps de trouver une grande maison comme celle-ci à Séoul.
La première chose que je vois en entrant au manoir, c'est que c'était moins vide que je pensais, ma mère avait juste envoyé le nécessaire et ce qu'on chérissait le plus. J'étais donc soulagé de voir que le piano brun à queue de mon père n'était plus là, elle a dû l'emmener en Corée, elle sait à quel point j'y tiens. Yami et Suna, mes deux chiens-loups, ne sont plus là non plus, ma mère m'avait dit qu'ils m'attendaient là-bas. Ma mère, prévoyante comme à son habitude, avait déjà tout préparer pour que je puisse me reposer avant le grand départ. J'ai passé donc tout le reste de mon après midi dans le jardin. Ma mère est venu me chercher pour le dîner et on mange dans le calme, elle voyait dans mon regard que cet endroit allait me manquer et me dit que je peux revenir ici autant que je le souhaitais qu'on allait pas vendre cet endroit car notre père y tenait énormément et que plus-tard si je le voulais je pourrais venir y vivre ici avec ma famille et que si on venait en Angleterre pour le travail ou autre on pouvait toujours loger ici. Ces propos me réchauffent le cœur. C'est sur ces paroles que j'allais me coucher en n'oubliant pas d'embrasser ma mère et ma grand-mère avant d'aller de retourner dans ma chambre.
Le lendemain matin, 4h00, les bagages déjà dans le taxi, on se dirige vers l'aéroport de Londres. Une fois sur place, ma mère s'occupe de nos billet à moi et ma grand-mère sans oublier les siens et de nos bagages. Notre vol pour Séoul était programmé à 6h30, nos bagages sont envoyé vers la soute de notre avion manque plus qu'à attendre notre embarquement. On a pris notre petit déjeuner directement à l'aéroport en attendant notre vol. Ma grand-mère discutait avec ma mère en coréen une langue que je connais que je comprends mais j'ai encore du mal à la parler, ça m'inquiète un peu, ce qui n'échappe pas à ma grand-mère qui me rassure en me disant qu'elle était sur que je rencontrerai des gens formidables là-bas, qui me feront oublier toutes mes peurs et ma rancoeur, qui me rendront heureuse jusqu'à la fin, ce qui me fit sourire, ma mère m'avait toujours dis que quand elle disait des choses comme ça, cela se réalisait. Juste après cet interlocution entre filles de la famille, le panneau d'affichage nous préviens où se trouve notre embarquement, on se dirige donc toutes les trois vers cet avion qui nous emmènera vers notre nouvelle vie à moi et ma mère. Une Hôtesse nous accueille et vérifie nos billets, puis nous nous asseyons à nos places en attendant que nous décollons. Et c'est ainsi que 30 minutes plus-tard, nous sommes partis en direction de notre bonheur futur.