somewhere I belong

Endroit insolite

De tous les endroits que je voulais visiter a new York, la prison pour jeunes délinquants n'en faisait pas partie . Avec leurs grand aires supérieures , les deux gardiens me toisèrent du regards tout en effleurant leur arme de service avec assurance. Leurs insignes, astiquées a souhait, emplissaient toute la pièce d'or rouillée. Après quelque temps, le plus grand des deux , braqués et chauve de type afro-américain, s'avança vers moi d'un pas impérieux et fronça les sourcils , laissant apparaitre une légère cicatrice sur dessus de son arcade sourcilière gauche. d'une voix grave et tonique , il fit signe au second d'approcher . Avec son mètre 50 son visage blanc comme neige , ses bras aussi glabre qu'un torchon roulé ,et sa démarche chancelante, il faisait pâle figure face au premier . "Taylor" fit le grand baraqué, " attrape moi les clés que j'emmène cette demoiselle a l'interrogatoire ". Taylor s'exécuta sans demander son reste et baissa les yeux en tendant le trousseau de clés rouillées a son supérieur. " voila, Mr.marlou" dit-il dans une petite voix hésitante " mais sans vouloir vous offenser monsieur, le capitaine a dit que ..." " ...il a dit que j'étais chef des opérations sur mineurs point final ! " le coupa -il abruptement . Il ouvrit la porte et me traina jusqu'à un interrogatoire , où , je le jure , je n'avais rien a faire puisque je n'avais rien fait de mal , pour une fois . Il devait être 10h du matin et la lumière vive du couloir ajouré m'éblouis. sans peine je répondis au questions du lieutenant et je puis repartir sans peine, avec un avertissement.

je n'avais jamais consacré beaucoup de temps et d'attention a mes études et je jugeait l'école buissonnière un meilleur allié que les histoires futiles que l'on trouvait dans les manuels du collège . en général , j'éprouvais des facilité en physique , en SVT , ou encore en maths , ou j'excellai sans peine au examens , du moins , lorsque je m'y présentait . Je n'avais pas remis les pieds au collège depuis l'annonce faite par mon médecin . J 'avais trop peur de m'attacher de nouveau a des gens puis de les brisés en partant comme ma sœur avait fait. et puis les rues vagabondes devinrent mon meilleur remède et je enfuyait  maintenant chaque matin pour rentrer chaque soir , ou presque.

Tout en réfléchissant a travers la W 10th st , j'aperçus au loin un homme étrange entrain de lire , un livre passionnant , du moins , c'est ce que reflétait l'expression de son visage. assis sur un banc du Jefferson Market Garden, chapeau melon , petite canne a la Chaplin , métis avec une petite barbichette,sourire espiègle et petit rides aux coins de ses yeux qui me lorgnaient. oui cette homme m'intriguait. en m'approchant je pencha légèrement vers la droite puis découvrit avec étonnement , mon livre préféré. l'homme d'une cinquantaine d'années leva les yeux vers moi et plissa les yeux tendrement , révélant de petit rides souriants au coin de ses yeux. son sourire bienveillant me fis penser a celui d'un père . Une vague de chaleur me parcourut et je vis alors en lui le père dont j'avais toujours rêver. Je sentis alors que cette homme allait être liée a moi . je m'assis a ses côtés et nous discutâmes toute la journée . je lui parla de mes problèmes, de la terrible nouvelle , de mes (non) ambitions scolaire bref , Roxane le best off quoi! A son tour il me raconta sa vie , ses enfants , ses petits enfants ses problèmes , son enfance , son nouveau rôle de professeur en collège .... cette homme émanait quelque chose qui procurait en moi un sentiment de sécurité et d'obéissance qui m'obligeait a me révéler . Aussi , lorsqu'il me demanda de revenir en cour au prochain semestre , c'est-a dire dans une semaine , je promis et hocha la tête en signe de soumission. Vous allez me dire : et l'école buissonnière et l'indépendance ! eh bien , je m'en fiche ! il me donna rendez-vous samedi prochain pour faire l'analyse de ma santé mentale pour la reprise des cours. Et j'acceptai. Et oui vos priorités changent quand vous êtres proches de la fin ......ou plutôt votre fin.