Douleurs humaines

Échec et mat

Mes doigts pleins de cassures

Caresse l’espoir que j’avais

Mes jambes pleines de brûlures

Courent après la personne que j’étais

La vie essaie de me choyer

Mes mots se doutent de mes paroles

Mes gestes m’empêchent d’être aimé

Mes émotions effectuent des paraboles

Les yeux de l’amitié

Ont les paupières lourdes

Ils menacent de se fermer

Devant mes oreilles sourdes

Les narines de l’amour

Détectent une odeur odieuse

Qui se répand dans mes alentours

Comme une pandémie affreuse

Je ne suis que pion

Sur cette carte monde

Je ne suis que pantin

Sur cette scène immonde